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:: dimanche, février 20, 2005 ::
Pas de troisième fois...
Mardi, je l'ai croisé en rue... Quelques pas, quelques mots, son look "mal rasé lunettes" qui me... m'envoûte? Me laisse sans voix, dirons-nous. Bon dieu j'ai envie de le prendre dans mes bras c't'homme-là... Mercredi, rebelote, en emballant les courses avec ma mère , je me retourne et oh! Plus loin, à la caisse d'à côté, un grand gars me regarde et me sourit. Mon dieu que c'est romantique, à la caisse d'un Carrefour, waw! ;) Quoi qu'il en soit, la chaleur aidant, les quelques mots que nous avons échangé "de loin" (et que tous dans la file devant lui écoutaient) m'ont fait piquer un phare... Et ça m'arrive rarement. Encore un détail qui me fait dire qu'il y a réellement quelque chose qui me perturbe chez lui. Il ne m'est pas indfférent, oooh non... La "troisième fois", excuse pour aller boire un café, ne s'est pas présentée... Bien sûr, j'aurais pu passer au salon où il est pour le moment, mais... Ce doit être impromptu, ce genre de rencontre... Depuis, à nouveau cette hésitation, cet agacement, cette envie de le voir mais cette colère de constater qu'aucun de nous ne se décide. Je n'ai pas envie de courir derrière lui. Non seulement parce que j'ai ma dignité, parce que je n'en suis pas encore à ce point, mais aussi parce je refuse d'aller trop loin et de risquer de souffrir pour rien ou presque. L'adolescente passionnée que j'étais a fait place à une jeune femme plus pragmatique et réfléchie, hélas? Je pense que la passion peut être présente aux côtés de la raison. Aussi paradoxal que cela puisse paraître. J'ai envie d'équilibre. J'ai envie de lui. Au sens large.
:: Asthenie 2/20/2005 12:31:00 PM [+] ::
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:: jeudi, février 10, 2005 ::
You were just like me... (Linkin Park)
All I want to do is be more like me and be less like you.
Je me suis décidée à lui demander quoi, à ce fantôme qui soudain refait surface. Si tout cela avait un sens. Ce qui devait être fait ou pas. S'ensuivit une petite conversation, comment dire... distante et formelle. Mais néanmoins agréable. Qu'est-ce que tu deviens, où vis-tu. Genre "Tu vis seule à Paris, mais alors, ce mariage?". Un peu de nostalgie, un peu de tristesse, un peu de colère... Un peu de bonne humeur aussi? Je n'irais pas jusqu'à la joie ou au bonheur. J'ai attendu ce moment pendant des mois, m'imaginant que le jour où cet homme réapparaîtrait dans ma vie, tout allait devenir plus simple. Au fur et à mesure, ces espoirs s'amenuisent. Tant mieux. Je l'ai un peu poussé à réapparaître, je l'ai abordé. Et je constate que... J'ai relativement bien réussi à le "tuer", dans mon monde. Pour moi il est... Je ne sais pas. Ni ami, ni ex, ni copain, ni nouvelle connaissance. Il est quelqu'un que je connais sans connaître. Il est quelqu'un dont j'ai des souvenirs certes, mais qui ne les "représente" plus aussi bien qu'avant. Il est étranger tout en étant proche. Il n'est rien ou presque, malgré qu'il a été tout pour moi. Tout.
Je suis la première étonnée de voir à quel point notre petite conversation d'hier est passée comme un détail de ma journée. A bien y réfléchir, je ne sais même pas si j'ai réellement envie de reprendre contact avec lui. Je me dis que l'avantage serait tout de même de connaître une relation plus sereine avec notre troisième comparse, que j'ai peur de voir depuis lors. Pourquoi? C'est simple... Tant que je n'avais pas fait le deuil de Monsieur G, le face à face avec Monsieur C était impossible: nous savions tous les deux que nous étions trois. Que je crevais d'envie de lui demander des nouvelles du troisième, et que lui n'aurait pas aimé m'en donner, aurait préféré que je sois là pour lui et lui seul. Comme j'ai pu être cruelle...
Quoi qu'il en soit... Je l'ai tué. Et je suis presque fière et heureuse de voir qu'il ne m'a pas fallu une vie pour ce faire.
A côté de lui, mon p'tit renard favori semble y voir un peu plus clair, du moins sur le fait de se revoir. Le "je ne sais pas" a évolué un petit peu... Et le même soir donc, je me rends compte qu'une minime évolution comme ça, avec un homme que je ne connais que depuis peu, revêt davantage d'importance que le retour après presque deux ans d'un homme qui fut "l'homme de ma vie".
Certes, je n'oublierai jamais. Certes, peut-être ai-je encore des sentiments pour lui, et puis cette terrible sensation d'être passée à côté de quelque chose de beau et de fort. Mais à présent, tout ceci n'est plus d'actualité, et ne me fait plus du tout vibrer.
Qui sait, j'ai peut-être finalement réussi à faire ce qu'il attendait de moi...
Grandir.
:: Asthenie 2/10/2005 07:40:00 PM [+] ::
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