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:: mardi, avril 01, 2003 ::


Vous savez quoi?
Autant il est agréable, voire formidable, de revoir un ami disparu depuis six mois, autant il est déchirant de lui dire adieu, après seulement cinq heures de présence... Faire signe à quelqu'un au travers de la vitre d'un bus de la STIB, à minuit, sachant que cet ami repart en Italie pour six nouveaux mois... Savoir que tout ce temps, il nous manque, même si nous essayons de nous persuader du contraire... Savoir que finalement, il suffit de quelques minutes pour retrouver cette envie de parler, cette envie de passer un peu de temps ensemble, cette complicité, après de si longs mois d'absence pendant lesquels on pensait ne pas être affecté par la distance... Tout cela est... Douloureux.
Je me rends compte ce soir à quel point j'apprécie cet ami, à quel point, même si mes sentiments ne sont aujourd'hui qu'amicaux, j'ai envie de passer des heures à parler avec lui de choses sérieuses ou dérisoires.
C'est toujours ainsi. Pour vivre le bonheur, il faut vivre le malheur; pour vivre le plaisir de la présence, il faut vivre l'absence; pour vivre l'amour, il faut vivre la haine. J'ai le sentiment que tout est question de contraste, et que dès le moment où on considère n'avoir jamais vécu le pire (à n'importe quelle échelle), on ne peut pas vivre le meilleur. Ou du moins, on ne le voit pas, on ne le sent pas, on ne le vit pas pleinement.
Heureux soient les mal-aimés, les malheureux, les pauvres, les dépressifs, les péssimistes! Ils vivent quelques fois un bonheur incommensurable, que jamais les "nantis" (à tout point de vue) ne connaîtront.
Aujourd'hui, je me sens bien d'être parfois si mal. Terriblement bien.

:: Asthenie 4/01/2003 12:28:00 AM [+] ::
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