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:: mercredi, septembre 24, 2003 ::
If you don't know me by now...
Il a enlevé cette distance qu'il avait instaurée discrètement entre nous. Ses yeux croisent à nouveau les miens, ses sourires recherchent mon attention, ses gestes sont à nouveau détendus et amicaux. Hier dans l'ascenseur, un de ses gestes m'a prouvé qu'il était vraiment comme avant. Que pour lui, ça ne changeait rien. Qu'il garde une attitude amicale et "proximale".
J'ai même parfois l'impression qu'il cherche à croiser mon regard. Son attention et son... "he cares for me", me touchent. Il se soucie du délabrement moral que je vis, notamment à cause de mon stage, du mémoire, de mes sentiments, des amis que j'ai perdus ces derniers temps, de cette absence d'une personne à qui tout dire sans retenue... Ca me met du baume au coeur, de le voir si attentif, si préoccupé.
J'ai rendez-vous mardi prochain. En attendant... Je vais tout faire pour ne pas craquer?
Cet après-midi, j'ai co-écouté un appel assez perturbant. J'ai parlé longuement avec la répondante après avoir raccroché. L'histoire de cette femme me touchait de façon directe. Elle décrivait une relation qu'elle connaissait, et cette histoire... me semblait être la mienne! Elle ressentait les mêmes choses, la personne agissait de la même façon... Et sa détresse me frappait en plein coeur. Même si j'ai avancé, même si je suis un pas plus loin que cette femme... Les cicatrices ne se referment pas encore.
:: Asthenie 9/24/2003 08:37:00 PM [+] ::
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