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:: mercredi, avril 21, 2004 ::
Journée de merde.
Et je pèse mes mots.
Hier, ça a déjà commencé... Arrêt de mon bénévolat. Adieux (provisoires?) déchirants. Je craque complètement dans ce petit bureau, presqu'à la cave, dans lequel je me sentais si bien. J'ai mal au coeur de me dire que je ne verrai plus cet homme-là, qui m'écoute et me parle comme jamais on ne m'a parlé quand j'étais mal. J'ai mal de le décevoir, de le quitter, de faillir à mon engagement, pourtant il me rassure et m'offre sa vision des choses, bien plus rassurante. Le soir, j'apprends qu'un ami proche, que j'essayais de joindre depuis des jours, est casé avec une femme qui a l'air de l'épanouir comme jamais, qu'il s'est fait voler son gsm, qu'il vit chez elle et que donc, je ne peux même plus le contacter. Un ancien... "camarade" me fait du rentre-dedans à deux francs cinquante, parce que sans doute, il a envie de tirer son coup. C'est valorisant.
Du coup, moral à plat aujourd'hui. Ironie du sort, on parle de bénévolat au groupe paroles de mon stage. Mon rendez-vous d'admission ne vient pas. Mon superviseur me blesse sans le vouloir, essaye de rattraper le coup pour ne pas que je me sente mal, mais rate son coup (normal vu mon état). Et le coup fatal: un type qui était à deux doigts de me faire croire à nouveau en l'amour, va se faire mettre le grappin dessus vendredi par une personne que je connais également. Cette dernière me raconte ce qu'ils ont déjà fait ensemble, les petits surnoms doux qu'ils se donnent sur le net, son intention de faire le pas vendredi, et va jusqu'à me demander conseil... Quelle ironie...
N'empêche.
Tout cela fait sacrément mal... Et je me sens à nouveau prête à m'effondrer au prochain coup du sort.
:: Asthenie 4/21/2004 10:30:00 PM [+] ::
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