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:: dimanche, septembre 28, 2003 ::
A défaut de rouet...
Heureusement que le réseau ferroviaire italien a ses pannes, comme tout le monde.
:: Asthenie 9/28/2003 05:51:00 PM [+] ::
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:: vendredi, septembre 26, 2003 ::
Disney en procès.
Le Prince Charmant n'existe pas. Il n'est pas de ce monde. C'est une illusion. C'est un rêve désillusoire que l'on vend à toutes ces petites gamines qui n'ont rien d'autre à faire que de rêver à l'Amour avec un grand A. Et vous savez ce qu'elles deviennent, ces petites gamines? Des célibataires endurcies. Pourquoi? Parce qu'elles sont conditionnées. Eternelles insatisfaites. Exigeantes. Demandantes. Difficiles. Ne se contentant jamais du "peu" qu'elles croisent.
Mais merde, ce "peu", n'en vaut-il pas la peine???
Disney, on t'aura. On aura les meilleurs avocats. Et nombre de jeunes femmes rallieront notre cause.
Ce "peu", moi non plus je ne m'en satisfais pas. Sans doute les hommes dignes de ce nom, ne se satisfont pas non plus du type de jeunes femmes que nous représentons?
Il n'est pas facile de casser ce conditionnement. Vraiment pas facile.
Bon il est où, ce rouet? Que je m'y pique, et qu'il rapplique!
:: Asthenie 9/26/2003 10:24:00 PM [+] ::
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:: mercredi, septembre 24, 2003 ::
If you don't know me by now...
Il a enlevé cette distance qu'il avait instaurée discrètement entre nous. Ses yeux croisent à nouveau les miens, ses sourires recherchent mon attention, ses gestes sont à nouveau détendus et amicaux. Hier dans l'ascenseur, un de ses gestes m'a prouvé qu'il était vraiment comme avant. Que pour lui, ça ne changeait rien. Qu'il garde une attitude amicale et "proximale".
J'ai même parfois l'impression qu'il cherche à croiser mon regard. Son attention et son... "he cares for me", me touchent. Il se soucie du délabrement moral que je vis, notamment à cause de mon stage, du mémoire, de mes sentiments, des amis que j'ai perdus ces derniers temps, de cette absence d'une personne à qui tout dire sans retenue... Ca me met du baume au coeur, de le voir si attentif, si préoccupé.
J'ai rendez-vous mardi prochain. En attendant... Je vais tout faire pour ne pas craquer?
Cet après-midi, j'ai co-écouté un appel assez perturbant. J'ai parlé longuement avec la répondante après avoir raccroché. L'histoire de cette femme me touchait de façon directe. Elle décrivait une relation qu'elle connaissait, et cette histoire... me semblait être la mienne! Elle ressentait les mêmes choses, la personne agissait de la même façon... Et sa détresse me frappait en plein coeur. Même si j'ai avancé, même si je suis un pas plus loin que cette femme... Les cicatrices ne se referment pas encore.
:: Asthenie 9/24/2003 08:37:00 PM [+] ::
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:: samedi, septembre 20, 2003 ::
Candied fruit.
Ma place est là. Partout où je devrais la prendre.
Au stage, aux supervisions, dans ma famille, dans le groupe d'amis que nous sommes. Surtout.
Elle est là, et je le sais. Mais pour une raison qui m'échappe, je ne me donne pas le droit de l'occuper. Peut-être est-ce la période, qui fait cela. Peut-être y a-t-il des tonnes de raisons, que je découvrirai au fur et à mesure. En attendant, j'entends ces gens que j'aime me dire que je compte, me donner cette place de tout coeur.
J'ai parlé à coeur ouvert, jeudi. J'ai eu beaucoup de mal, au début. J'ai tourné autour du pot. J'ai fait trois tours de ring avant de plonger au centre. Et finalement, une fois au centre, je ne m'y suis pas sentie si mal. Un peu gênée, un peu triste, un peu "vaporeuse". Mais pas "mal". Et la réaction que j'ai eue de sa part m'a mise totalement à l'aise. Il était touché, honnête, attentif, préoccupé. Son attitude m'a rassurée, m'a fait tant de bien.
C'est la première personne qui ne fuit pas devant ce genre de situation. Parce que notre amitié à tous et toutes, est bien trop forte et sincère que pour être balayée d'un simple coup de vent.
Hier soir, je suis sortie avec eux. Et pour la première fois depuis longtemps, je n'ai plus ressenti ces sentiments atroces contre lesquels je ne parvenais plus à lutter, et qui me poussaient à adopter une attitude en retrait, triste, et complètement muette. A penser, penser, penser encore. Cette fois-ci, j'ai profité de chaque seconde, de chaque instant, de chaque sourire, de chaque regard.
Et je me nourris de leur présence et de leur gentillesse.
:: Asthenie 9/20/2003 11:20:00 PM [+] ::
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:: mercredi, septembre 17, 2003 ::
Ce n'est rien... (Julien Clerc)
Mais c'est comme une tourterelle...
Bref.
Je pense que j'arrive droit dans le mur. Et que je n'ai aujourd'hui plus le choix: soit je fais quelque chose pour le sauter, soit je me fracasse la tête contre. Il me faut juste prendre un téléphone, et beaucoup de courage, de persévérance, de confiance, de... Ca fait beaucoup.
Les résolutions se profilent à l'horizon. La première sera de téléphoner demain. La seconde va être plus difficile. Je m'apprête à parler avec mon coeur. Parler tout court est déjà une épreuve pour moi, dans ce domaine. Mais parler sans faux-semblant, tout en étant consciente des implications désastreuses que cela pourrait potentiellement avoir... J'en frissonne.
Et si je m'écroule, lors de ce face à face? Si je ne me relève pas? S'il ne me soutient d'aucune façon?
Je vis: la preuve, je vais prendre ce risque.
Mais je suis terrifiée.
Pourquoi faut-il que, alors que je ne croyais plus en l'amour, ni au couple, je tombe amoureuse du dernier type dont je devrais tomber amoureuse?
On dirait presque que je le fais exprès...
Mais ça fait du bien, d'aimer...
De goûter à nouveau à cette douce euphorie...
:: Asthenie 9/17/2003 09:46:00 PM [+] ::
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:: lundi, septembre 15, 2003 ::
Fermeture éclair.
Je suis éreintée. Le camping, ça épuise. Surtout entre amis, à la mer, en France.
Bref.
Prochaine émission quand j'aurai récupéré un minimum.
Merci.
:: Asthenie 9/15/2003 01:10:00 AM [+] ::
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:: dimanche, septembre 07, 2003 ::
Tout doit déteindre...
Encore de bien mauvaises surprises, aujourd'hui. Ca ne cesse donc jamais?
La perspective de prendre ce fichu train, pour rentrer seule, désespérément seule dans ce kot, ne m'enchante guère. Je ne sais pas pourquoi, mais j'en viens à me dire que rien ne me ferait plus plaisir, ce soir, que d'avoir la visite surprise d'un(e) ami(e).
Mais faut pas rêver...
Je vais donc me condamner à épuiser mes mirettes devant la quatrième saison d'Ally McBeal.
A moins que...?
:: Asthenie 9/07/2003 04:09:00 PM [+] ::
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:: samedi, septembre 06, 2003 ::
Quand le coeur n'y est pas...
Je crains d'avoir légèrement... comment dire... "attristé" la soirée d'hier, que nous voulions faire pour la fin de la seconde session de l'un d'entre nous. Ils me disent que ce n'est pas le cas... Toutefois...
Je m'en veux de ne pas être partie plus tôt... Je m'en veux de ne pas leur avoir dit directement "Ecoutez, je ne le sens pas, j'ai passé une journée extrêmement pénible, j'ai besoin d'un peu de temps pour digérer ce que j'ai entendu durant mon stage".
Je m'en veux, parce que je ne l'ai pas fait. Pourtant, non seulement "ce n'était pas le jour", mais en plus, physiquement, ça n'allait pas du tout non plus. Mais alors qu'est-ce qui m'a poussée à rester?
Ce n'est pas cette migraine.
Ce n'est pas cette douleur au ventre.
Ce n'est pas cette nuque coincée.
Ce n'est pas cette tristesse profonde.
Ce ne sont pas ces flashs de conversations dont j'ai été la co-écoutante au stage.
Ce n'est pas l'excitation pénible et l'agressivité physique de P.
Ce n'est pas l'envie de rester dans cette pièce enfumée et moite de nos respirations.
Ce n'est pas ce non appétit qui me taraudait.
Ce n'est pas cette douloureuse certitude d'avoir fait quelque chose de mal (de mal, vraiment?).
Ce n'est pas l'envie de le voir, lui, C., en face de moi, à papoter gaiement avec les autres, tout en me rappelant ses paroles de mercredi.
Ce n'est pas cette souffrance de le voir, justement.
Ce ne sont pas ces questions auxquelles je ne parviens pas à trouver de réponse.
Ce n'est pas cette envie d'être ailleurs.
Ce n'est pas ce besoin, presque, de revoir JF, pour papoter avec lui de tout ce qui se passe dans nos vies.
Ce n'est pas ce film qu'ils ont remis pour B., que j'avais déjà regardé deux jours plus tôt avec C. et C.
Ce n'est pour rien de tout cela.
Alors pourquoi?
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Par masochisme?
:: Asthenie 9/06/2003 10:37:00 PM [+] ::
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:: jeudi, septembre 04, 2003 ::
Pure, belle, et triste.
C'est la manière dont une personne masculine, à mon stage, m'a décrite ce matin.
Il m'a regardée, et m'a dit cela, yeux dans les yeux. Je l'ai vu trois fois depuis lundi.
Etrange, non?
J'ai du mal à me reconnaître là-dedans... Sans doute parce que ce sont des compliments.
Malgré tout, cela me touche.
:: Asthenie 9/04/2003 10:34:00 PM [+] ::
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:: mardi, septembre 02, 2003 ::
Première approche.
J'ai parlé avec l'un des psys du centre dans lequel je fais mon stage, tout à l'heure.
C'est la première fois qu'on me pose des questions par rapport à ce qui s'est passé il y a quelques semaines.
J'ai pu parler de cela. Parler de tout ce que j'ai ressenti, de ce que j'ai vu, de ce que j'ai fait. Je me suis sentie rassurée, et idiote à la fois, de ne m'être pas laissé la faiblesse de pleurer. Pourtant mes yeux me faisaient mal. Et j'imagine qu'il n'est pas dupe.
Quoi qu'il en soit... Je me rends compte que malgré le fait que je pensais avoir dépassé cela, géré la souffrance, il n'en est rien. C'est encore là, et ça ne demande qu'à sortir. Il vaudrait mieux que je fasse quelque chose pour éviter que cela n'éclate au centre. Même si quelque part, cet endroit fourmille de gens qui en savent long sur cette souffrance, et qui savent y répondre...
:: Asthenie 9/02/2003 09:06:00 PM [+] ::
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