:: Un blog parmi tant d'autres... ::

:: samedi, mai 31, 2003 ::

Quand un type vous dit, au milieu d'une conversation, et deux fois en trois jours, "Un jour, tu seras à moi". Ca signifie quoi? Qu'il a pété une case? Qu'il fait référence à un certain film ("Un jour, elle sera mienne... Oh oui... Un jour, elle sera mienne...")? Qu'il est ma foi, hahaha, très drôle?
Ce petit jeu est bizarre, mais pas déplaisant... Cela faisait longtemps que je n'avais pas joué à cela.
Ca fait du bien de voir que cela ne se perd pas si facilement.

:: Asthenie 5/31/2003 11:03:00 PM [+] ::
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Vous avez remarqué?
Une toute toute petite nuit de sommeil, une bonne soirée spaghs entre amis, et quelques bouteilles de vin...
Tout cela ne refroidit pas l'être humain!

:: Asthenie 5/31/2003 10:53:00 PM [+] ::
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Au fait: je ne suis pas morte...
Malgré les deux petites heures que j'ai passées à dormir cette nuit. Angoisse oblige. Et personne à qui j'osai donner un coup de téléphone...

:: Asthenie 5/29/2003 11:06:00 PM [+] ::
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Trois jours pour revoir un cours qui me biiiiiip... Trois jours pour m'éclater le cerveau trois fois de suite sur les mêmes pages, les mêmes graphiques, les mêmes tableaux, les mêmes phrases incompréhensibles, avec cette même chaleur intenable...
Non, je ne me plains pas... Je me dis que je profiterai doublement des bons moments pendant et après cette torture!

:: Asthenie 5/29/2003 11:03:00 PM [+] ::
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A quoi est-ce dû? A la soirée folle d'hier? Au manque de sommeil que j'accumule depuis des lustres? Au manque de corps à serrer? Aux mélanges éthyliques? A cet examen douloureux de ce matin? A un coup de blues qui tardait à venir et qui rattrape mes jours d'euphorie? A ce petit jeu auquel nous avons joué hier, Mr C. et moi? A la chaleur? Au coup de soleil? A quoi, bon sang?!
J'ai l'impression de mourir... -(

:: Asthenie 5/28/2003 10:01:00 PM [+] ::
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Je n'ai pas le sentiment d'avoir examen demain. Même si je bosse à un rythme raisonnable depuis deux semaines.
D'aucuns diront que c'est de la "fainéantise", parce que je n'en ai que quatre.
En fait, ma théorie va beaucoup plus loin que cela. Et mes congénères de deuxième licence la partagent. Il s'agit là de notre dernière année de cours, et donc, de notre dernière session d'examens. L'année prochaine étant consacrée aux stages et au mémoire. Ce qui veut dire que les relations que nous avons nouées (et que nous nouons encore actuellement, avec la force du désespoir) vont devoir s'accomoder du manque de temps de chacun d'entre nous. Ce qui veut dire: plus de verres au lieu d'aller au cours, plus de repos sur l'Avenue Heger ou derrière les Cercles, plus de déconnade dans les couloirs aux inter-cours, plus de rendez-vous devant les valves du 9ème au matin, plus de cours passionnants avec Messieurs Razavi, Zaït, Holender, Alegria, Lefèbvre, and so on...
On nous prévient de toutes parts: la dernière année est l'année-test. Certains étudiants arrivent en troisième licence, et prennent alors conscience, pendant les stages, qu'ils ne sont pas faits pour la psycho, ou que la psycho n'est pas faite pour eux, c'est selon. Et là, pour la peine, j'angoisse. Mais passons.
Ma théorie veut donc dire que, craignant pour notre avenir, pour nos stages, pour nos mémoires, et nos pertes sociales, nous refusons de voir la vérité (= les examens) en face, et nous dénions complètement l'urgence et l'importance de ceux-ci.
Un ami me disait récemment que je lui paraissais bien cool, et que c'était mal. Oui, peut-être... Mais je lui ai répondu que ma priorité, et cela ne fait que renforcer le déni, ce sont les relations humaines, pour le moment.
Ca ne m'empêche pas de bosser. Seulement je suis moins stressée que les autres fois, et beaucoup plus sereine que les précédentes sessions. Peut-être est-ce aussi grâce à mes résultats de janvier.
Bref. J'ai envie d'entrer dans la vie active. Je nourris ce désir depuis mon entrée à l'université. Mais là... J'ai comme un petit goût de "trop peu". Je me sens encore bien jeune. Et je n'ai peut-être pas assez profité de ces années universitaires pour vivre.
This is the way life goes.

:: Asthenie 5/26/2003 10:42:00 PM [+] ::
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"Whenever she is raging
She takes all life away
Haven't you seen?
Haven't you seen?
The ruins of our world..."
La chanteuse de Within Temptation a tout de même une voix superbe... (Le titre, pour les intéressés: "Ice Queen").

:: Asthenie 5/26/2003 10:04:00 PM [+] ::
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Je ne sais pas pourquoi, ce matin, des phrases me venaient en tête, spontanément. J'ai eu le sentiment étrange d'avoir une inspiration divine.
Mais le travail me criant que j'étais déjà en retard sur mon programme, j'ai renoncé à écrire ce qui me venait...
C'est dommage. Je pense que cela aurait pu ressembler aux paroles d'une chanson.

:: Asthenie 5/25/2003 10:49:00 PM [+] ::
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Le Sieur Claude Javeau avait raison. Faire l'amour la veille d'un exam ou d'un jour d'étude, ça détend, ça relâche, et ça booste les capacités intellectuelles.
Merci Mr Javeau.

:: Asthenie 5/24/2003 05:32:00 PM [+] ::
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Gasp... L'alcool ne soigne pas la migraine... -(

:: Asthenie 5/23/2003 09:10:00 AM [+] ::
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Pourquoi rêvé-je tant de ce moment où il nous dira, à Mesdames B., D. et moi-même: "Laissez tomber la mission, j'ai découvert que le bonheur est à portée de main"?

:: Asthenie 5/23/2003 02:02:00 AM [+] ::
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C'est bien de m'avoir rendu mon fichier... Mais il plante toujours autant (en moyenne, toutes les trois phrases. Pratique). Un médecin dans la salle?
J'ai eu un coup de téléphone auquel je ne m'attendais pas, aujourd'hui... Non pas qu'il m'ait étonnée, mais je ne m'y attendais pas. Appréciez la nuance. Cela me touche, encore une fois, de voir que cette personne se tourne vers moi pour parler de ce qui la préoccupe. Et ces instants font du bien, autant pour lui que pour moi, je pense.
C'est étrange comme les "situations" s'entremêlent...
Avec cela, j'ai oublié ce dont je voulais parler en premier lieu. Acte manqué? ;)

:: Asthenie 5/21/2003 09:24:00 PM [+] ::
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Je disais: on jouit de se faire souffrir. Le pronom cachait à la fois l'Autre et soi-même.
J'ai failli balancer cette petite machine par la fenêtre, hier soir. Après avoir passé presque deux heures à rédiger une réponse à cette lettre que j'ai reçue d'une amie, ce sympathique animal s'est figé. Comme ça, sans prévenir. Boum que je te fais chier maintenant, cocotte. Ah. Je suis donc restée dix minutes devant mon écran, ne sachant pas quelle réaction adopter: pleurer ou trucider cette sale bête. J'ai décidé finalement de hurler un bon coup (intérieurement, j'entends. Je suis pour la paix dans le voisinage), et d'achever l'agonisant (comprenez: appuyer sur reset). Ceci fait, j'ai passé les deux heures suivantes, jusqu'à une heure du matin, à mater une vieille cassette des Nous C Nous (dont faisait partie Brice de Nice... Héhéhé...). J'étais tellement en rogne que j'avais du mal à rire.
Ce matin, pour une toute autre raison, j'ai allumé la bestiole. Après quelques "nettoyages", j'ouvre un document Word. Et là surprise! On me dit qu'on a gardé un fichier qui n'a pas été sauvé... Tu veux le sauver? Fais-le maintenant. En substance, c'était cela. Je pense n'avoir jamais été si douce avec cette bébête. J'ai gentiment cliqué sur "Save", en prenant toutes les précautions qu'un flic enfermé dans une pièce de 15 mètres carrés avec un truand aurait prises.
Voilà. Je suis contente. J'ai mon fichier, je n'ai plus qu'à terminer cette lettre, qui me tient énormément à coeur, et la donner le plus rapidement possible à la choupette concernée. On ne devrait jamais laisser le temps s'accomoder des non-dits.
Hier soir, ce fut encore une première, pour moi... Cette même personne, avec qui je fais de la danse africaine, m'a cette fois poussée à l'accompagner au cours de danse orientale. Wow! Je ne pensais pas le corps humain (surtout pas le mien, d'ailleurs) capable de tels déhanchements! Ce fut une expérience sympa... Trèèès sympa... :) J'ai découvert que je pouvais *aussi* danser correctement et avoir un minimum de grâce (malgré les années que j'ai passées sans faire de sport). Désolée, revalorisation narcissique...
Tu as raison. Je suis plus forte que je ne le crois.

:: Asthenie 5/21/2003 08:54:00 AM [+] ::
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L'être humain est un être profondément et fondamentalement masochiste.
Je ne comprends pas ce qu'on fout dans ce monde. Et je comprends encore moins ce qui nous empêche toutefois de nous tirer une balle.
Mon idée de suicide collectif n'est pas si idiote qu'elle en a l'air.
On jouit de se faire souffrir. Et même si sur le coup ce n'est pas volontaire, on en jouit après coup quand même.
On passe son temps à penser à la place des autres, alors qu'on ne parvient même pas à utiliser un millième de ses capacités pour penser pour soi-même.
On ne reconnaît jamais qu'on a tort; c'est trop dégradant. Et puis la seule personne à qui cette attitude peut faire mal, c'est l'Autre, alors on s'en fout.
Ce qui fait bander aujourd'hui, c'est la violence, le sexe pour le sexe, la bourse, l'extrémisme scientifique.
Tout ce qui faisait dire à Rousseau que l'homme est un être fondamentalement bon n'est plus vrai (et plus probablement, ne l'a jamais été).
Bon, ça tente quelqu'un, le suicide collectif?

:: Asthenie 5/19/2003 10:14:00 PM [+] ::
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J'ai encore pu vivre un bel exemple de la bêtise qui régit ce monde, ce soir.
Le monde n'aime pas les gens gentils. Le monde n'aime pas les gens biens. Le monde n'aime pas les gens qui ont des principes. Le monde n'aime pas les gens qui ont du savoir-vivre et du respect. Le monde n'aime pas les gens au physique ingrat (un gras?).
Tu es un crétin? Ton humour est très lourd? Ton QI avoisine 30? Tu t'es fait ta voisine, ta cousine, ta belle-soeur et toutes les meufs de ton quartier? Tu n'as peur de rien, ni du ridicule, ni de ta propre connerie?
Tu as de l'avenir, mon pote.
Tu as un surpoids? Tu es gentil, sympathique, avenant, respectueux? Tu ne critique pas sans connaître? Tu sais rire de toi-même tout en gardant une certaine fierté? Tu as réussi dans la vie?
Mon pauvre ami... Va te cacher, et attends tranquillement de crever.

:: Asthenie 5/18/2003 11:45:00 PM [+] ::
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Ma mère essayait de me caser avec un type, à l'Octave, tout à l'heure. Puis elle pensait que le type qui m'avait abordée ne l'avait pas fait pour ce que j'avais en mains, mais bien pour me draguer.
Je me demande finalement si ce n'est pas elle, qui manque plus de "gendre" que moi de "compagnon".
Bah... Juste envie d'un peu de tendresse... De pouvoir serrer quelqu'un dans mes bras... Ca passera.
Je me sens quand même bien, ce soir. J'ai passé une bonne soirée avec mes parents, j'ai bossé plus que ce que je pensais (heureusement, ça rattrape les deux jours de blues où je n'ai pas fait grand chose), et j'anticipe avec délectation le moment où je me glisserai dans mon grand lit doux...
Des petits plaisirs simples.
Buenas noches...

:: Asthenie 5/17/2003 11:16:00 PM [+] ::
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J'ai envie de bambiniser un peu.

:: Asthenie 5/16/2003 11:51:00 PM [+] ::
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J'ai raté beaucoup de choses, aujourd'hui. Probablement pour prouver encore une fois la véracité de cette saloperie de dicton.
J'ai peut-être parfois cette fierté mal placée, qui m'empêche de vivre des trucs sympas. D'aucunes autour de moi me diront qu'il ne s'agit pas de fierté mal placée, mais bien de respect de soi-même.
L'un ou l'autre, de toute façon, pour ce que cela change...
Vivement la France. Vivement que je rencontre quelqu'un.
J'aurais jamais cru qu'un jour je puisse dire un truc pareil.
Mais rien ne prouve que je le pense réellement.

:: Asthenie 5/16/2003 11:42:00 PM [+] ::
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Je ne vais pas tarder... Il faut que je récupère des deux semaines de folies.
On papote, là. C'est réconfortant. C'est sympa. C'est relaxant. C'est amusant.
Et puis je repense à Bambi.
Et là ça ne va plus.

:: Asthenie 5/15/2003 09:42:00 PM [+] ::
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Ca grandit doucement mais sûrement, et ça m'énerve.
Je ne sais même pas si la base est solide ou si c'est de la poudre aux yeux, et ça m'énerve doublement.
Mmes D., B., et Mr C. étaient hilares, tout à l'heure, dans mon kot. En effet, quoi de plus drôle que d'assister à une bataille palpitante entre Mr C. (un autre C.) et moi... Les munitions: des bouts de papier des sandwichs que nous venions d'engloutir (à trois heures de l'aprem, il était presque temps, comme toujours). L'arme: un élastique.
On a joué comme des gamins... Mais on réussissait quand même à se faire bien mal. Ca ne s'arrêtait plus. Jusqu'au moment où mon valeureux adversaire m'a tuée. D'un missile bien tassé droit dans l'oeil. Aïe.
Je n'aime pas faire culpabiliser les gens. Il était tout gêné. Il s'est précipité vers moi, m'a tenue pour me conduire à la salle-de-bains (fatalement, je ne voyais plus rien), et s'est battu avec mes robinets pour en faire sortir de l'eau tempérée... Amusant.
Mme D. ne s'est pas gênée pour le mettre mal à l'aise. Je déteste cela. Je l'avais bien cherché...
Enfin! Il est heureux que je ne me suis pas pris un oeil au beurre noir... Pour les examens, c'eut pu paraître étrange.
Je plâne un peu. Puis je perds de l'altitude. Je me demande ce qu'il vaut mieux.
Aaaaaah ça m'énerve. J'avance, mais pas de bol, au moment où je m'en rends compte, je constate que mon but "fuit" vers un autre chemin. Mert mert mert.
J'aurais dû attaquer?

:: Asthenie 5/14/2003 10:55:00 PM [+] ::
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Le nombre de fois où je ne parviens pas à mettre mon post le jour-même augmente dangereusement...
Il est minuit huit, pour moi nous sommes donc encore mardi; ce n'est pas l'avis de Blogger.
C'est pas raisonnable, toutes ces sorties...
Mais comme je le disais encore récemment...
On s'en fout, que ce soit raisonnable. Aux yeux de qui, d'abord?
Du moment que l'on prend plaisir à vivre ces moments.
Vivez, bon sang.

:: Asthenie 5/14/2003 12:12:00 AM [+] ::
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Il y a un truc qui me dérange. Quand j'ai été reporter ses dernières affaires à son kot, dimanche, j'ai vu qu'il n'avait pas encore jeté ma brosse à dents. Deux brosses siègent actuellement dans ce gobelet. Et ça m'énerve. Ca m'énerve de savoir qu'elle est là. Pas à sa place. J'aurais dû la reprendre. Ce n'est pas trop tard.
Je bambinise un peu. Mais je ne devrais sans doute pas.

:: Asthenie 5/12/2003 10:15:00 PM [+] ::
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Une partie du soutien m'a appelée ce soir, pour aller prendre un verre avec eux.
Cette semaine restera longtemps gravée dans ma mémoire, je pense.
Vraiment longtemps.

:: Asthenie 5/12/2003 01:37:00 AM [+] ::
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Repos.
Course pour rien.
Envie d'une chose.
Et je l'ai eue.
Donc, très bien pour le moment.
(Non, ce n'est pas un langage codé).
Hier, une amie nous a tiré les cartes, à quelques amis et moi. Je ne voulais pas trop y croire au début... Mais certaines choses sont quand même troublantes. Et même si les cartes ne disent peut-être rien en soi, ça fait réfléchir tout de même. Et ce coup-ci, ça fonctionne. Je réfléchis. Parce que j'ai trouvé du soutien.

:: Asthenie 5/10/2003 09:40:00 PM [+] ::
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Vendredi 9 mai:
Je n'ai jamais, je pense, vécu un tel moment dans ma courte vie. Pendant plusieurs heures, une personne s'est échinée à me remonter le moral. De manière délicate et discrète, mais terriblement efficace in fine.
Et ça me touche.
Beaucoup.
C'est...
Ca me touche, point. Et quelque part...
Ca se passe de commentaires.

:: Asthenie 5/10/2003 09:34:00 PM [+] ::
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Les contretemps sont ce qu'ils sont.

Mercredi 7 mai:
Que nous disent donc les rêves? Ceux-ci ont-ils un sens, d'ailleurs?
J'ai rêvé d'un début de relation. Tout mignon. Dans le plus pur des respects. Dans une ambiance terriblement agréable. Entourés d'amis. Et...
De ma mère.
Qui prévenait Mr C.en question que j'étais fragile, qu'il fallait qu'il fasse attention. Ca n'a pas eu l'air de le gêner.
J'étais bien, dans ce rêve. Tellement bien. Ca m'arrive, quelques fois. Mais en général, dans ce genre de rêve, je suis en compagnie d'un inconnu. A l'époque, j'interprétais cela comme l'envie, voire le besoin, de voir de nouvelles têtes. Mais ce rêve-ci... Je connais ce jeune homme. C'est étrange.
Peut-être est-ce un manque, que je cherche à combler inconsciemment?
Mince, déformation professionnelle...!

:: Asthenie 5/10/2003 09:30:00 PM [+] ::
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Surtout pas attaquer dans un terrain que je ne maîtrise pas.
Et puis j'ai deux jokers dans ma poche.
Et même eux, je n'ai pas l'audace de les "utiliser".

:: Asthenie 5/05/2003 11:12:00 PM [+] ::
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Dans un autre style.
"Attaque C.!", m'a-t-elle dit tantôt. Ebahie. Yeux écarquillés. Narines dilatées. Bouche ouverte. Non, je n'ai pas peur du ridicule.
Attaquer... Oui, bien sûr. Sous prétexte que parfois, mon coeur se retourne d'être seul dans sa cage, je devrais lui sauter dessus? Sous prétexte que je l'apprécie beaucoup, que j'en apprends sur lui, et qu'il m'étonne positivement, je devrais l'agresser d'avances auxquelles je ne crois pas vraiment? Sous prétexte qu'il y a encore une certaine part de mystère, devrais-je sacrifier cette amitié naissante sur l'autel d'une aventure bancale? Sous prétexte que je peux être chiante, parfois, à me languir de quelqu'un à serrer dans mes bras, devrais-je lui faire croire que tout ce qui m'intéresse de lui, c'est ce qu'il a entre les jambes?
Non, je m'y refuse.
Je ne cherche rien de tout cela.

:: Asthenie 5/05/2003 11:00:00 PM [+] ::
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Autant il est difficile de dire adieu aux gens de leur vivant, autant il est douloureux de regretter ne pas l'avoir fait lorsqu'ils sont partis.

:: Asthenie 5/05/2003 10:35:00 PM [+] ::
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A présent, tout le monde est de retour.
Il est donc temps que je m'éclipse.
Demain matin verra ma disparition accomplie.

:: Asthenie 5/04/2003 10:43:00 PM [+] ::
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Demain, ils traverseront le tunnel sous la Manche, le temps d'une journée. Pour un prix réduit dix fois. Parce qu'ils ont réservé la veille, c'est-à-dire aujourd'hui.
Vous qui vous trouvez dans le Pas-De-Calais: réservez votre trajet la veille de votre départ... Au lieu de 229 euros l'aller-retour, vous n'en paierez que 26... Pour la voiture, même pas par personne. Terrible.
Je proposerais bien ça aux trois mousquetaires, quand nous serons dans les environs...
Le Sieur L., qui m'accompagne ce week-end, n'a de cesse de m'appeler, de me demander des câlins, de se frotter contre mes jambes et mes mains. Il s'agit d'un chat, je précise. Le fait de ne pas avoir trois personnes autour de lui le perturbe; il concentre donc toutes ses attentions et ses demandes envers la seule personne qui reste à ses côtés. J'en profite. Il est tout câlin. Et ce n'est pas son habitude.
D'ailleurs je pense qu'il a sommeil. Aux yeux qu'il me fait, aux miaulements plaintifs, et à sa posture droite en me fixant dans les yeux, je comprends vite que ce cher félin désire monter au lit. Terrible.
Au moins ce soir, pas de voitures garées devant la maison, pas de frère éclaté, pas de police à appeler, pas de gens bourrés qui pissent sur les haies, pas besoin de faire le pied de grue...
Ô mon lit, je t'entends te languir de moi...

:: Asthenie 5/03/2003 11:30:00 PM [+] ::
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Faire le pied de grue devant l'entrée de la maison jusqu'à deux heures du matin pour empêcher les fêtards de s'y garer n'est pas ce que j'appelle une occupation constructive. Quoi qu'il en soit, il faut que cela se fasse. Jusqu'à l'arrivée de la Police, j'ai quand même pu faire déguerpir quelques voitures. Gentiment. Après tout, c'était pour leur bien. Car lorsque les hommes de loi sont arrivés, non seulement ils ont relevé toutes les plaques des voitures, engueulé certains conducteurs et certains jeunes qui s'amusaient à uriner sur les haies, mais en plus, et c'est la première fois depuis dix ans ("âge" de la discothèque qui attire les foules lors des soirées spéciales comme celle d'hier...) qu'un camion de dépannage les a rejoints... Et ô bonheur indicible, trois voitures (minimum; à trois heures du matin, j'ai trouvé raisonnable de me remettre au lit et de dormir un peu) ont été emmenées. Vous ne pouvez pas imaginer le bien que cela fait. On pourra toujours me traiter de vilaine méchante fille, sous prétexte que je me nourris du malheur des gens. Si ces gens avaient un minimum de respect (des voisins et des panneaux d'interdiction qui se dressent tout le long de la rue), ils ne seraient pas au commissariat ce matin. Alors je dis: bien fait. Et merde à ceux qui ne comprennent pas.

:: Asthenie 5/03/2003 01:41:00 PM [+] ::
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J'en ai vu de belles, dans le train, aujourd'hui. Pour une fois, j'ai fait le voyage avec trois hommes, dans cette petite cage à poule pouvant accueillir six personnes.
Un qui s'enfile deux Chimay bleue à la bouteille.
L'autre qui mange des tartines qui puent le paté, et profite du reflet de la fenêtre pour nous observer, mon voisin et moi.
Le troisième, le moins discret, qui débarque comme un fou dans le compartiment, et fait retirer toutes ses affaires au type aux tartines, afin de s'installer contre la fenêtre, en face de moi. Je regarde dehors, j'écoute ma cassette déprimante. Je sens un regard insistant. Bah. Ca m'emmerde, en général, parce que ça sent le malsain à plein nez. Mais là non. Ca ne sent rien. Intriguée, j'essaye de jeter un regard furtif vers lui, alors qu'il baisse les yeux sur son calepin. Et là le choc. C'est un crayon et non un bic, qu'il tient entre ses deux jolies mimines. Et ce brave jeune homme (enfin, jeune... Plus ou moins du même âge que mon ami croûton. Vingt-huit, vingt-neuf ans, par là. Kidding, Sir) me tire... le portrait. Je dois avouer que, à côté de l'étonnement et de l'angoisse qui sont montées en moi à cet instant, j'ai tout de même ressenti un certain plaisir. Cet inconnu me dessine. Pourquoi? En me levant pour feindre d'aller aux toilettes, j'essayai de jeter un coup d'oeil sur son oeuvre. Mais impossible. Son bloc était trop contre lui. Il leva les yeux et me sourit. Je souris en retour. Je me demande encore pourquoi. Pourquoi des paroles n'ont-elles pas accompagné ce sourire.
Il me restait près de deux heures de trajet. Je n'ai pourtant pas échangé un seul mot avec cet homme. Il a continué son oeuvre, sans rien dire. Et je me suis prêtée au jeu sans demander d'explications. Amusant.
Prenez le train.
Il est rare qu'il ne vous arrive rien de saugrenu pendant le trajet.
Ca fait des souvenirs.

:: Asthenie 5/02/2003 10:56:00 PM [+] ::
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J'aurais pu m'abstenir encore quelques jours. Finalement, la dépendance, je ne connais pas. Du moins pas à ce niveau.
J'ai étonné deux personnes que j'apprécie de plus en plus, hier. Et les surprendre fut un plaisir dont j'ai abondamment profité. Ou joui. Mais on va encore me dire que je ne suis pas l'innocente que je semble être.
Bref. Pétage de plombs bien sympathique, temps de midi qui s'est terminé à quatre heures du mat' (Non ne cherchez pas, nous n'avons pas la même notion du temps...), atmosphère agréable. "Atmosphère, atmosphère, non mais est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère?".
Suis morte.

:: Asthenie 5/01/2003 11:35:00 PM [+] ::
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