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:: lundi, avril 28, 2003 ::
Quand plusieurs personnes entretiennent de bons rapports. Que ces mêmes personnes se sont vues, se voient, et probablement se verront encore. Comment se fait-ce qu'il soit si difficile de trouver un jour qui convienne à tout le monde? Autant avec les gens que je vois souvent, qu'avec ceux que je vois malheureusement plus rarement, c'est un véritable chemin de croix pour que l'on soit tous d'accord...
Et parfois ça crée des conflits, là où ça ne devrait pas.
Soit ça lasse, soit on sacrifie une personne. A savoir qu'on prend une date qui arrange le plus de monde, tant pis pour l'absent(e).
Oui mais quel est le but, là-dedans? Se voir ensemble, non?
Je suis consciente de la difficulté pour ce genre de rendez-vous... J'en suis tellement consciente que ça me tue d'en arriver à être si "blasée", en fin de compte. On ne se voit pas? Tant pis. Je ne bouge plus. Comme chacun le ferait au bout d'un temps. C'est très compréhensible. D'autant plus que compréhensible que même moi, je m'y mets. Mais à mon avis, ma petite décision de pacotille ne tiendra pas longtemps. A moins que mon idée débile, comme quoi finalement les gens n'ont pas envie de se voir ensemble, ne s'avère être réelle. Je ne l'espère pas, et je ne le crois pas non plus.
Désolée pour mon agressivité, latente ou pas. Désolée de vous presser, toutes et tous, à nous voir tous ensemble. Désolée de vous emmerder souverainement avec mes tentatives de souper collectif. Désolée d'être parfois morose, ou glaciale, quand on se parle, ou qu'on se voit. Je plaide coupable. Mais j'aimerais avancer mes circonstances atténuantes: je reste idéaliste, quelque part. Je persiste à penser que les gens prennent plaisir à se voir, et que certains groupes peuvent se déformer quelque peu au cours de l'existence, mais ne se casseront jamais complètement. Et voir les mines réjouies de certain(e)s, au cours de ces repas entre amis, donne un plaisir fou. A d'autres, et à moi. Pourquoi continuer à emmerder les gens pour des entrevues collectives? Pour ça. Pour ce plaisir.
Mais dès le moment où il n'y a plus l'air d'y en avoir...
A quoi bon?
Prouvez-moi que j'ai tort de penser que les gens ne s'apprécient plus, et ne veulent plus se voir, si ce n'est en tête-à-tête...
:: Asthenie 4/28/2003 11:27:00 PM [+] ::
...
"Dégage!"
Disait-elle. D'accord, ce n'est qu'un film, mais bon.
Dégage de ma vie. Dégage de mon coeur. Dégage de mes pensées. Dégage de mes souvenirs. Dégage de mes envies. Dégage de mes désirs. Dégage de mes entrailles. Dégage.
Moi aussi, j'aimerais le dire.
C'est pas si simple.
Et puis que vaut-il mieux, finalement?
Dégager, c'est peut-être un peu égoïste et expéditif...
Et puis bon...
J'ai un coup de fil à passer, moi.
:: Asthenie 4/28/2003 11:02:00 PM [+] ::
...
:: dimanche, avril 27, 2003 ::
Finalement... Pas si horrible que cela. Quelques moments gravement lourds, mais à part cela...
L'Irish Coffee du soir, dans un resto proche de chez moi (merci aux deux personnes qui me l'ont fait connaître, d'ailleurs... ;)), a réveillé tout le monde et nous a unis dans un dernier délire...
J'espère que j'y retournerai cette semaine, avec ces deux amis?
Maredsous, pareil à lui-même, est un endroit de calme et de sérénité. Même sans être croyant, il se dégage de ces pierres une chaleur toute particulière.
Le GPS de mon père nous a toutefois réservé la belle surprise de la journée... Quelle idée de renseigner là-dedans un petit chemin de campagne (que dis-je, une ornière qui sert de sentier aux tracteurs les plus dingues) dans un tel état... Quelle idée aussi de l'avoir suivi, oui, effectivement... Mais faire demi-tour eut été encore plus aventureux.
Je fais la diète pendant au moins trois jours, à présent. Bouillon et eau à volonté. Je n'ai pourtant pas mangé beaucoup, mais l'estomac ne suit plus.
Mon lit m'appelle. Oui, déjà. Je suis éreintée.
:: Asthenie 4/27/2003 09:58:00 PM [+] ::
...
By the way... Ses enfants ont aux alentours de 27-30 ans...
Triste jour, encore une fois. On verra comment cela se passe...
La compagnie dont je pourrais avoir tant envie ne viendra pas...
La perspective de cette journée ne me réjouit pas du tout; je m'en veux...
:: Asthenie 4/27/2003 07:47:00 AM [+] ::
...
Ce soir, j'ai revu encore une fois quelqu'un qui me connaît bien. Qui m'a vue grandir. Et chez qui je "sens" certaines choses. Je suis presque sûre que je ne laisse pas de marbre.
Ce soir, en regardant ses mains, en regardant ses yeux, en... J'ai encore eu ces pensées étranges. Certes, ce n'est pas la première fois. Toutefois... C'est bien la première que je les assume et que je n'en ai pas peur.
J'ai rêvé de ce type du "garage", hier, qui tentait d'expliquer à mes parents comment fonctionnait le kit mains libres dans la voiture. J'étais sur le siège passager. Et ça je ne l'ai pas rêvé: il faisait tout pour frôler ma jambe. TLM.
:: Asthenie 4/27/2003 01:25:00 AM [+] ::
...
:: vendredi, avril 25, 2003 ::
Ma parano me fait souvent penser que les gens me "mentent", ou plutôt trouvent des excuses pour m'éviter. J'ai beau me dire que je me fais des films, que ce n'est que dans ma tête, que ce n'est pas réel, j'ai beaucoup de mal à m'en persuader.
Même lorsque j'en ai la preuve concrète, j'ai du mal. J'y parviens, de toute façon, dans tous les cas. Mais au prix de quels efforts, venant des autres et venant de moi?
Ce n'est pas un manque de confiance en ces personnes qui m'entourent.
C'est un manque de confiance en moi.
Mais j'y travaille.
:: Asthenie 4/25/2003 10:37:00 PM [+] ::
...
Blam.
J'y pense depuis pas mal d'années déjà. Je suis intimement persuadée que si mes parents n'avaient pas été baignés et éduqués dans cette sacro-sainte mentalité judéo-chrétienne qui nous tue tous, ils seraient déjà divorcés depuis longtemps...
Je n'y connais peut-être rien au mariage, à leur couple, à plein de choses.
Mais je ne suis pas idiote.
Plus maintenant.
J'ai envie de rentrer à Bruxelles. De voir des gens, de bosser, de reprendre mes cours de danse africaine, de me pelotonner dans ma couette, de pleurer tranquillement, de... Pffff, comme les choses me manquent, soudainement...
:: Asthenie 4/25/2003 09:27:00 PM [+] ::
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:: jeudi, avril 24, 2003 ::
"On vouvoie le paradis, mais on tutoie l'enfer.
On ne croit plus en l'infini, seulement en l'éphémère.
On ne fait pas d'économie, on est toujours dans la surenchère."
Miossec a tout compris. Et encore plus. Pour ceux qui s'intéressent à toutes ces paroles justes qui fleurissent dans cette chanson, le titre est "Tonnerre".
Mon estomac ne supporte plus rien, depuis deux jours. Tant mieux. Après tout, qu'est-ce qu'un corps? Une enveloppe encombrante et inutile.
Oui enfin non, pas toujours...
J'ai essayé de recharger mes batteries, aujourd'hui. J'ai réussi à m'endormir profondément dans un "transat", dans mon jardin, en plein soleil... Et au réveil, je me sentais... Bien. C'est déjà pas mal.
Je ne comprends pas pourquoi cet endroit s'avère être si réconfortant, ces temps-ci, pour moi... Je ne comprends vraiment pas. Moi qui étouffais ici il y a encore quelques semaines, je m'y sens à présent en sécurité, hors du danger de mes pensées.
Sans doute, dès le moment où je recevrai un reproche à la gueule, ce sentiment de bien-être disparaîtra... Ca ne peut jamais durer.
Quoi qu'il en soit, je vais déjà bien mieux qu'hier. Ne jamais parler ou écrire à quelqu'un après avoir bu un petit peu, c'est vite incontrôlable...
Je ne sais plus exactement ce que j'ai pu dire hier soir. Je me souviens de ce dont j'ai parlé, mais je ne me souviens pas de la forme. Je sais que j'avais des idées assez noires, mais je ne sais pas comment je les ai exprimées à ces deux personnes. Pas de mails d'insultes ou de rage dans ma boîte... Ce devait être relativement maîtrisé, comme conversation.
Excusez-moi si j'ai été chiante hier...
On se le fait quand, ce souper?
:: Asthenie 4/24/2003 10:01:00 PM [+] ::
...
:: mercredi, avril 23, 2003 ::
Je voudrais que ça s'arrête...
Cette impression d'éclatement interne... D'explosion de toutes les cellules de mon être...
Il me faut un tube de colle pour réassembler tout cela...
:: Asthenie 4/23/2003 10:26:00 PM [+] ::
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J'ai bossé. J'ai jeté mon dîner (qui n'était plus frais). Je n'ai pas soupé et ne compte pas le faire.
Je vais me suffire d'un débat de Delarue?
Ma foi...
Je regarde un reportage sur deux adolescents (enfin, entre guillemets) qui cherchent un appart pas cher. Pour y vivre en couple. Petit couple, comme disent les psys. Enfin bref.
Parfois je pense à la vie que j'aurais eue si je n'étais pas née là où je suis née. Si je n'avais pas eu le cul dans le beurre.
J'aurais peut-être connu un bonheur simple. Un amour simple. Pas trop de questions. La débrouille. La vie réelle. La dure réalité. S'assumer complètement.
Parfois j'aimerais devoir me serrer la ceinture. Mais vraiment me la serrer. Et ne pas simplement me dire que ce mois-ci j'ai exagéré, que j'ai vu trop d'amis, et que je suis un peu à court. Parfois un petit coup de folie. Des verres aux amis. Des sommes qu'on me doit, que je laisse tomber. Parce que je me dis que j'ai de la chance.
Oui mais de la chance pour quoi?
De la chance de me poser trop de questions? De la chance d'être à l'unif? De la chance d'être intelligente, enfin je crois? De la chance de réussir mes années brillamment, les unes après les autres?
Oui, de la chance.
Mais elle est où, la vie, là-dedans?
C'est un marasme intellectuello-dépendant. Enfin je me comprends.
Qu'est-ce que j'aurais vécu, si j'étais née dans une cité? Si j'étais née dans une famille éclatée, sans le sou? Si j'étais née ailleurs et à un autre moment?
Qu'est-ce qui est préférable, finalement?
J'en sais rien...
Le cul dans le beurre, c'est bien, jusqu'au moment où on prend conscience du fait qu'on a même assez de fric pour se foutre en l'air. Acheter une corde, ou un flingue. Et bang. C'est tellement simple.
C'est dingue, non?
:: Asthenie 4/23/2003 08:57:00 PM [+] ::
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:: mardi, avril 22, 2003 ::
J'ai raté le train, aujourd'hui.
J'aurais dû suivre ma première idée: prendre un taxi jusqu'à la gare.
Que ne l'ai-je pas fait?
Mais eut-ce changé quelque chose, de toute façon...
Il y a encore, sur cette planète, dans cette ville, des gens qui se soucient des autres. Même des étrangers. J'en ai rencontré un ce soir.
Dans toute situation, il y a toujours quelque chose à savourer.
J'ai savouré cette petite attention.
:: Asthenie 4/22/2003 11:48:00 PM [+] ::
...
J'ai le cerveau qui fond. Une petite poussée de fièvre.
Et puis j'ai envie.
Où est la cause, où est l'effet?
Pourquoi Miss D a-t-elle dit un truc pareil, à la terrasse, tantôt? Est-elle complètement folle, d'aller parler de destin en ces termes?
J'ai pas tout compris...
Quelque chose me manque. Enfin, quelque chose... Pas tout seul.
Un docteur, pliz.
Vite.
:: Asthenie 4/22/2003 10:05:00 PM [+] ::
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:: lundi, avril 21, 2003 ::
"Mademoiselle,
Suite aux premiers entretiens que nous avons eus, nous vous informons que votre demande de stage, au biiiip, a été acceptée.
Par ailleurs, nous vous demandons de reprendre contact avec nous, en téléphonant au secrétariat, afin de préciser, dès que vous le pouvez, la date du début de ce stage.
En attendant de vous revoir, nous vous prions de croire, Mademoiselle, en nos sentiments les meilleurs."
Ca n'a l'air de rien, comme ça... Mais ça fait un bien fou. Compléter ma feuille de stage pour l'unif fut même un acte quasi joussif. Désolée, ma libido est élevée ces temps-ci.
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah merci merci merci, j'ai mes deux stages...!
Et le même jour, j'ai vu la mer...
J'ai un gros paquet de crevettes dans le frigo, qui ne demandent qu'à être décortiquées. Et une sole fraîche. Et la moitié de la bouillabaisse (heuuu je ne sais même pas l'orthographe correcte de ce mot, tiens...) énorme que je n'ai pas pu achever tantôt au resto.
Et plein d'air frais dans la tête... Le teint mat et doux. Les cheveux qui sentent l'air marin.
Ah que je me sens bien...!
:: Asthenie 4/21/2003 11:21:00 PM [+] ::
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:: dimanche, avril 20, 2003 ::
C'est étrange comme les gens, parfois, ne se rendent pas compte à quel point leurs manoeuvres pour nous manipuler tapent à l'oeil... J'en prends pour exemple toutes ces personnes qui m'entourent et me lancent des perches, pour que j'aille dans leur sens, que je flatte leur ego. Je n'ai rien contre... Ca me fait même rire, lorsque ces perches sont si visibles pour moi, mais semblent habilement lancées par l'envoyeur. Par contre, ce qui me blesse, c'est que certaines de ces personnes ne se rendent pas non plus compte que le thème à propos duquel elles veulent être flattées, me pose beaucoup de problèmes. Votre frère vient vous parler de poids tous les jours, vous poussant à lui dire: "Wow, quelle ligne tu as, à présent! Comme tu as maigri! Comme tu es beau!". C'est bien. Jusqu'au moment où ça commence à peser lourd sur vos épaules de soeurette "complexée" par ses kilos superflus. Il n'est pas facile d'entendre les gens se plaindre de sujets qui vous touchent également. Une personne déprimée qui vous parle de son désespoir, d'un amour perdu, d'un amour éperdu, de ses envies de quitter ce monde, peut vous mettre très mal à l'aise si vous-même, vous vivez la même chose. Et c'est insupportable parfois, d'entendre cette douleur, mise en mots par un autre, face à vous qui n'avez jamais osé l'exprimer. Mais une personne qui vient auprès de vous afin d'être flattée, alors que vous vous rendez compte que ces flatteries, vous ne pourrez jamais les entendre car vous êtes dans le pôle opposé, c'est aussi difficile à gérer...
Je ne dis pas; je suis heureuse que mon frère ait cette ligne qui, je l'admets sans problèmes, est à présent parfaite pour un homme de son âge. Je suis également heureuse de le voir évoluer parmi ses amis, le voir sortir tous les week-ends, et même ne plus le voir du tout quand je rentre de Bruxelles en raison de ses sorties. Mais cette souffrance liée à mon poids, que je porte depuis des années, commence à peser vraiment trop lourd. C'est le cas de le dire. De la même façon, je le vois parfois à côté de ses pompes, désespéré suite à une histoire d'amour qui ne tourne pas comme prévu, ou angoissé par son travail. Je l'écoute, et l'écoute encore, j'essaye de le conseiller, de le soutenir, de lui offrir ce que je peux.
Mes parents voient bien son désarroi. Ils le voient sortir, mais ne sont pas dupes, et savent pertinemment qu'il n'est pas très bien pour le moment.
Mon but n'est pas de faire de comparaison, loin de là. Mais je me sens mal, d'une part pour diverses raisons "professionnelles" et personnelles, d'autre part à cause de ce vide que je ressens autour de moi dans ma famille. J'ai le sentiment que tous pensent que je vais très bien, que je n'ai jamais de moments de déprime, and so on... Si un jour j'ai le vague à l'âme, un coup de blues, ou même une bonne journée où je suis pire qu'un mollusque qui se vide, on met cela sur le compte du traditionnel: "Elle est dans ses pensées... C'est une rêveuse, notre fille".
Pourtant j'ai arrêté de rêver, aujourd'hui.
Pourtant moi aussi, j'ai mal, parfois.
Pourtant moi aussi, j'aimerais sentir cette préoccupation, cette chaleur dans les rapports, ces précautions dans la façon de parler à un être mal dans sa peau, ces regards compréhensifs et soutenants.
Pourtant moi aussi, j'aimerais pouvoir montrer ma faiblesse de temps en temps.
Pourtant moi aussi, j'aimerais avoir des bras réconfortants autour de moi.
Pourtant moi aussi, j'aimerais me sentir comprise et reconnue pour celle que je suis.
Bien sûr, rien de cela n'est grave, j'en suis consciente. Juste que je craquèle un peu... Et que j'ai du mal à garder les morceaux ensemble. Là, maintenant. Dans une semaine, ça ira probablement mieux. Je ne serai plus si intensivement au contact de ma famille.
Je ne me plains pas de cette situation; quelque part, on me "fout la paix"... Mais je regrette tout de même, parfois...
Les gens devraient comprendre, qui qu'ils soient, qu'en parlant, souvent, des cordes douloureuses (ou au contraire, des cordes "agréables") vibrent et par la même occasion, font vibrer celles de leur interlocuteur...
Soyons attentifs aux réactions de notre interlocuteur... Soyons attentifs à son état d'esprit... Et n'hésitons pas à mettre à plat les angoisses ou réticences à parler de tel ou tel sujet...
C'est un des buts que je me fixe, dorénavant...
:: Asthenie 4/20/2003 09:37:00 PM [+] ::
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Le fameux fruit: phytahaya. Je comprends pourquoi je ne parvenais plus à retomber sur son nom...
Coup de blues qui me tombe dessus sans prévenir.
La fête.
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:: Asthenie 4/20/2003 12:25:00 PM [+] ::
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:: samedi, avril 19, 2003 ::
Physiquement, c'est vraiment pas la forme, aujourd'hui... Je me sens faible, vide, "floconneuse"...
Petit moment délire avec mes parents, ce midi... J'avais pioché trois fruits exotiques hier, pendant les courses. Un carambole, assez classique, un Kiwano (si je me souviens bien), et un je-ne-sais-plus-du-tout-le-nom. Le kiwano est une sorte de cylindre, d'un diamètre assez imposant, orange, couvert de petites aspérités en forme de piques. L'intérieur ressemble à une orange, mais de couleur verte. Et toutes les petites goutelettes de chair contiennent un pépin. Le goût... Pas mauvais, même bon... Avec un léger goût de banane. Pas mal du tout. Le carambole, cylindre en forme d'étoile, a toujours ce même goût frais et agréable. Par contre... Le troisième... Je me souviens juste qu'il y a beaucoup de "a" dans le nom. Gahanada? Je ne sais plus... Bref. Il est fuschia, comme une petite bombe, et des petites lanières de peau permettent un épluchage plus aisé. L'intérieur est étrange: pas de noyau, pas de pépin, rien. Rien qu'une boule blanche criblée de petits points noirs. Je ne sais pas s'il était mûr ou pas. En tout cas, le goût est très très faible. En mangeant cinq morceaux de suite, il y a moyen de goûter quelque chose... Mais ça ne ressemble à rien d'autre. Bref! Ces expériences fruitières nous ont arraché bien des rires... Je me revoyais presque, enfant, bataillant avec mon frère d'une façon des plus étranges: c'était à celui qui arriverait à projeter ses pépins de pasteque le plus vite et le plus loin... C'est loin, déjà.
Je ne sais pas pourquoi, mes parents n'avaient pas l'air très enthousiasmés à l'idée de réitérer un jour l'expérience!
Mis à part ce moment délire, la journée s'est donc passée sur ce petit nuage, qui me soutient parfois. Jambes en coton, vertiges, sensation de vide... Etrange, mais pas toujours déplaisant...
Ce soir, mon frère allait à l'anniversaire surprise d'un ami à lui... Qui en fait, du moins je le pensais, était également l'un des miens. Quelque part, je n'ai vraiment pas de mal à imaginer pourquoi sa copine, qui est l'instiguatrice de cette "sauterie surprise" (j'exagère... excusez-moi), n'a pas pensé dire à mon frère que j'étais la bienvenue... C'est quand même dommage pour lui. Elle fait le tri elle-même. Je n'ose imaginer ce que cela va donner...
Demain, un couple mythique se joint à nous pour fêter Pâques... J&B! Ca va nous remettre tous d'aplomb.
Contrairement à ce que vous pourriez penser, il ne s'agit pas d'une célèbre marque de Whisky...
Mon puzzle avance trop lentement à mon goût. Mais ça n'a rien à faire ici.
:: Asthenie 4/19/2003 09:49:00 PM [+] ::
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:: vendredi, avril 18, 2003 ::
Je n'en reviens pas d'avoir tellement changé en seulement quatre ans... Quatre ans d'université, de rencontres intéressantes... Qui m'ont apporté une ouverture d'esprit assez... Jamais je n'aurais pu imaginer que l'adolescente bourrée de principes et prude que j'étais, allait laisser place à ce que je suis aujourd'hui.
Cette constatation vient de me sauter aux yeux (c'est le cas de le dire) à l'instant. Grâce à une page web, et à une conversation avec un ami.
Eh bien c'est fou, mais...
Vive le corps humain!
Comprenne qui pourra...
:: Asthenie 4/18/2003 09:30:00 PM [+] ::
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:: jeudi, avril 17, 2003 ::
Une semaine dans cette cage, c'est de trop... J'ai envie de voir des gens...
Et puis zut, oui, j'ai envie de le voir lui, aussi. Tant pis si je me fais juger et pendre haut et court pour avoir osé le dire.
Je perds la tête.
Saloperie de corps... Je vais finir par croire qu'il a encore plus de mal que ma tête, à oublier.
Aaaaaaah je voudrais me désincarner, juste quelques instants, pour me reposer...
:: Asthenie 4/17/2003 08:29:00 PM [+] ::
...
Est-il possible d'aimer quelqu'un sans s'y attacher?
Heu...
Oui, sans doute.
Mais cela n'empêche pas d'avoir envie de se voir, si?
:: Asthenie 4/17/2003 08:25:00 PM [+] ::
...
:: mercredi, avril 16, 2003 ::
Faut-il vraiment qu'un blog soit lu?
Je ne le pense pas... Un journal intime est par définition... intime. Il arrive couramment que quelqu'un tombe dessus par hasard, et, par curiosité, y lise quelques secrets. Mais quoi? Je me demande encore et toujours quelle est la part d'"exhibitionnisme" (dans le sens noble du terme, je précise), dans le fait d'écrire un journal intime. Quelque part, je pense qu'en lisant le journal de quelqu'un, on comprend cent fois mieux ce qu'il est et ce qu'il vit, que lorsque ce quelqu'un tente de nous parler face à face. En cela, le journal intime ne devrait peut-être pas être si intime que cela, pour certains...
Un journal est inerte, il a le temps d'être rempli, raturé, effacé, réécrit. Tout ce qui y est laissé constitue une trace totalement pure de celui qui l'utilise.
Ce blog, je le voudrais intime. Deux personnes seulement ont été mises au courant de son existence et de son adresse. Les quelques autres visiteurs sont de parfaits étrangers. Et quelque part... Cela me fait du bien de savoir que quelques fois, ces deux personnes viennent y lire des choses que j'ai écrites, et qui soit font partie de moi, soit ont beaucoup d'importance pour moi. Et puis... J'ai l'impression de leur parler, parfois, sans vraiment le faire... Comme si ce blog servait de message subliminal... Et pour autant que ces messages soient compris, je pense que cela ne peut être que positif. Maintenant, cet avis n'engage que moi...
L'écran posant quelques problèmes, depuis quelques semaines, je suis condamnée à utiliser un casque si je veux écouter de la musique pendant mon tapotage. J'ai commencé hier. Et certaines chansons sont particulièrement sensationnelles, de cette manière... On se croirait dans une salle de concert! Vive le casque...
J'ai besoin de sommeil, de tendresse, de présence, d'amis, d'intimité, de bras, de corps, de douceur, de chaleur, de mots prononcés à voix basse, de langage non verbal... Ordre non exhaustif.
:: Asthenie 4/16/2003 11:00:00 PM [+] ::
...
:: mardi, avril 15, 2003 ::
"I stay awake... I stay awake and watch you breathe... I stay awake and watch you fly... Away into the night... Escaping through a dream..."
Bon sang qu'elle est belle, cette chanson... Ca vous prend aux tripes... Ailleurs aussi d'ailleurs.
Saybia. Originaire du Danemark. Je n'en sais pas plus...
"Tomorrow you'll be gone..."
:: Asthenie 4/15/2003 10:53:00 PM [+] ::
...
J'ai perdu dix centimètres, aujourd'hui... De cheveux, je vous rassure.
Cette espèce de &(!*%&!? de coiffeuse était énervée et gueulait à tout vent. Quel agréable moment... Mais bon. J'ai au moins eu le privilège d'être "brushée" par une étudiante bien sympa, compétente, et bien plus relax que sa "supérieure"...
Je ne sais pas vraiment pourquoi je raconte cela, d'ailleurs... Peut-être pour prouver encore une fois à quel point l'état d'esprit ou l'humeur de l'un peut influencer l'humeur de l'autre... Elle m'a énervée pour l'après-midi.
La mousse au chocolat que j'ai faite tantôt attend dans le frigo, patiemment, que mon père vienne l'en sortir et la déguster. A l'instant, il m'a encore demandé si elle était déjà propre à la consommation ou pas... Héhéhé...
Miss C, une amie de mes années d'humanités, participait à un jeu télévisé ce soir, jeu bien connu, sur la retebefe. Quelle surprise de la voir là, après quatre années qui me paraissent soudainement être une éternité... J'ai perdu tous mes contacts, sauf un. C'est dingue comme les gens sont pressés de voir d'autres portes s'ouvrir à eux, d'autres amitiés se nouer, d'autres expériences à vivre... On se jure qu'on se reverra (on se l'était juré, à l'époque, si si... On avait tous un peu bu, et lorsque mon alcotriste a fait surface, ils m'ont tous entourée, me disant qu'on se reverrait...), mais on s'oublie bien vite... Je ne me permettrai pas de juger ce comportement. Qu'il soit bien ou mal, il nous offre tout de même de nouvelles possibilités.
En arrivant à l'unif, je pensais avoir la possibilité de me créer une nouvelle identité. De dépasser les étiquettes qu'on me collait, qu'elles soient à mon avantage ou pas. J'ai cru longtemps que j'avais réussi. Mais avec un peu de recul, je me rends compte que je n'ai pas foncièrement changé... Simplement, les personnes que j'ai rencontrées se sont montrées ouvertes, sans a priori, et m'ont acceptée telle que j'étais réellement, m'ont même aidée à parfaire ma "construction". Ce que je suis est lié à mes rencontres. Cet esprit ouvert, que j'ai goûté à Bruxelles (après des années à Arlon, ville... Non, je ne le dirai pas), m'a permis de me faire une autre idée de l'être humain. Du moins... J'ai appris que le jugement hâtif et cruel dont faisaient preuve certains de mes camarades n'était pas une règle générale. Que c'était eux, qui avaient tort, et que les personnes que j'ai rencontrées par après étaient elles, les vraies représentantes du genre humain.
Je ne m'étonne plus, aujourd'hui, de ma "dépendance" à l'IRC alors que j'avais seize ans... Je ne me rappelle que de peu de choses de cet âge. Mais ce dont je me souviens très bien, ce sont toutes ces rencontres qui ont changé ma vision du monde à l'époque. Voir tous les jours les mêmes visages, vivre tous les jours la même hypocrisie, tout cela était insupportable. Même si beaucoup de gens autour de moi ne l'ont jamais compris et ne le comprendront sans doute jamais, mes "années IRC" m'ont fait énormément de bien. Je me suis ouverte, j'ai réalisé que j'avais des ressources incroyables, et que le monde n'était pas peuplé que de crétins et de salopes. Peut-être ai-je eu beaucoup de chance, de tomber sur ces personnes en particulier, sur IRC... Peut-être. Sans doute. Clairement, en fait. J'ai eu de la chance. Si c'était à refaire...
C'est déjà si loin... Et pourtant cela ne fait que quelques années. Je n'ai pas l'impression d'avoir beaucoup changé, pourtant c'est comme si je vivais déjà mes derniers instants, tant cette époque me paraît lointaine.
J'ai une étrange mémoire.
Aujourd'hui, il y a deux ans, il venait pour la seconde fois. Deux ans... Deux ans?! Pour moi ça représente dix ans... Au bas mot. Pourtant les sentiments, eux, n'ont pas pris une ride...
:: Asthenie 4/15/2003 09:44:00 PM [+] ::
...
Voici enfin le post du mardi 8 avril... Sous vos applaudissements (et les miens)...
En vrac...
Une amie a rompu hier soir. Cela faisait plus de quatre ans et demi qu'ils étaient ensemble. La situation est extrêmement difficile pour elle en ce moment, pour diverses raisons. On s'est retrouvées toutes les quatre chez moi, du coup. A parler. Pleurer et rire. Rire et pleurer. La soutenir. L'aider du mieux que l'on pouvait.
Ca réveille beaucoup de choses en moi. Mis à part le temps de la relation, j'ai vécu la même chose, et "il" était presque du même moule que son copain. Je comprends donc ce par quoi elle passe, et pourtant... Pourtant nous savons toutes les trois que même nos bonnes paroles et notre soutien ne feront pas tout le travail de deuil, loin de là.
Samedi matin, j'ai eu le plaisir d'être appelée par une radio bien connue. Ma programmation avait été retenue. J'ai été frustrée de n'avoir pas pu dire pourquoi j'avais choisi ces trois titres en particulier. Pourquoi ils me tenaient à coeur. Pourquoi j'ai voulu les proposer. Mais bon. Encore une fois, j'enfouis en moi.
J'ai un deuxième rendez-vous vendredi, pour le stage que je désire. La poignée de la porte m'est restée en main quand j'ai refermé derrière moi, hier, au premier rendez-vous. Un signe? J'espère convenir.
Au conseil facultaire, tout à l'heure, je n'étais vraiment pas bien. Le sandwich de midi (enfin, 15h, vu les horaires de cours décalés...) ne passait pas. Mon maître de mémoire me regardait sans cesse avec des petits sourires. J'ai trouvé cela très amusant. Le langage non verbal... Ca nous connaît. Pas uniquement les étudiants; je parle également des profs. "Arrête de phantasmer!!!", me dirait-on, si j'étais au bâtiment D, 10ème étage... Je ne phantasme pas; je mets juste un peu de romantisme dans mon étrange vie relationnelle. Et puis merde, ce type a du charme, c'est de sa faute. Et Walt Disney nous inventerait une belle histoire. En plus il vient de Perse. Rien à voir.
J'ai vu trois hommes nus jouer au volley sur 150 tonnes de sable, sur l'avenue Heger, tout à l'heure. Ne riez pas. C'est vrai. Solvay organisait son traditionnel après-midi "beach volley". L'alcool aidant, sans doute, trois jeunes hommes fougueux (et saoûls?) ont décidé de jouer entièrement nus. Pour du spectacle, c'était du spectacle... En temps normal j'aurais hurlé au scandale. Je n'aime pas les gens saoûls, ni les étudiants qui font les cons (à ce point-là, du moins), ni les baptisés n'ayant aucun respect pour autrui. Voilà donc mes bêtes principes. Mais aujourd'hui... J'ai l'impression que ça m'a fait du bien de voir ces trois types nus, batifoler dans le sable, leurs appendices gigotant de tous côtés. Et puis ça désacralise. Je n'en ai pas vus tant que cela dans ma courte vie.
Je voulais faire court, ce soir. Je voulais voir la suite du film "Sabrina", qui passe en VO sur un poste flamand. Et puis finalement... L'appel du clavier était sans doute plus fort... De toute façon, je l'ai en cassette. Et puis je l'écoute de loin.
Princesse des temps modernes... Elle aime passionnément un type qu'elle ne connaît pas, mais qu'elle idolâtre... Puis elle apprend à le connaître, ainsi que son frère... Et... Elle fait le bon choix... Enfin dans le film, une chose seulement diffère d'avec la réalité: il l'aime aussi. Je me demande s'il existe réellement un couple où les deux personnes s'aiment sincèrement. Je n'y crois pl... Hmm, je m'étais pourtant juré de ne pas tomber dans le mélo.
Bah...
J'y crois plus, et alors? Après tout...
:: Asthenie 4/15/2003 01:35:00 PM [+] ::
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:: lundi, avril 14, 2003 ::
Marrant... Hier, en repartant d'Orval, nous avons eu la bonne surprise d'entendre hurler ma mère à deux reprises. Un daim a traversé devant nous. Quelques (brèves) minutes plus tard, c'était au tour d'un sanglier de nous faire ce coup vache (étrange, pour un sanglier, d'ailleurs...), tandis que son comparse attendait patiemment sur le bord de la route avant de traverser. Il fait bon, le gibier se montre... Et je ne parle pas seulement de celui qui peuple les sous-bois.
Barbecue chuper chympa, aujourd'hui... Malgré le fait que je me sois perdue en cherchant la maison... Et malgré l'absence d'une troisième bouteille de Maitrank!
Et encore un film qui m'a "impressionnée", ce soir... Thomas est amoureux. A conseiller.
Pensée du jour: ne vous arrêtez jamais à votre point de fixation. Ayez un regard périphérique. Ca vous ouvre des voies, ça vous offre des surprises.
:: Asthenie 4/14/2003 11:39:00 PM [+] ::
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:: dimanche, avril 13, 2003 ::
Au fait: un chef d'oeuvre passe dans la boîte à images, en VO, ce soir... Filez...
:: Asthenie 4/13/2003 09:48:00 PM [+] ::
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Journée éthylique...
Je n'avais pas fini mon apéro, que le vin rouge était servi. Je n'avais pas fini mon vin rouge, que le pousse-café était versé. Je n'avais pas fini mon pousse-café, que le Maitrank que nous faisions déjà depuis deux heures était dans mon verre. Je n'avais pas fini mon Maitrank, que nous nous sommes dirigés vers Orval. Je n'avais pas fini mon Orval... que je demandais un verre de vin... La bière spéciale... Je ne m'y ferai décidément pas.
Au fait, avis aux amateurs... Le Maitrank artisanal cuvée 2003 s'annonce très bon! Mailez-moi si vous désirez une dégustation un de ces quatre... ;)
J'ai trouvé une carte spéciale, pour une personne spéciale. Mais je devrai attendre encore quelques mois avant de pouvoir la lui envoyer. Le bonheur est dans le "pré", tu as tellement raison...
:: Asthenie 4/13/2003 09:46:00 PM [+] ::
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:: samedi, avril 12, 2003 ::
Je pense que je vais m'endormir comme une masse. Si tant est que les masses s'endorment rapidement.
Hier, j'ai donc été à ce petit concert, très sympa, dans un tout petit café du centre, enfumé mais empli d'une ambiance assez extraordinaire. Miss A connaissait donc ces deux farfelus qui chantaient... Leur spectacle est génial. Non seulement ils chantent des chansons "normales", mais en plus, ils détournent les paroles d'autres, et ponctuent leurs morceaux de petits sketchs qui s'enchaînent à la vitesse de l'éclair... Un grand bravo à Pipou et Stéphane, pour ne pas les nommer.
Saviez-vous que Pipou est l'auteur de la chanson interprétée par Plastic Bertrand, "Ca plane pour moi"? C'est effrayant... Cette chanson, il l'a écrite lorsqu'il était dans un café. Il a simplement noté toutes les expressions débiles que les gens (bourrés ou pas) autour de lui disaient. Et voilà... Ce texte complètement délirant est né.
Pipou et Stéphane sont des artistes, avec la modestie en plus. Je ne peux, une fois encore, que saluer leur talent, leur sympathie et leur gentillesse.
By the way, merci à eux de nous avoir servi de "boucliers humains", lorsque des types seuls ou en bandes venaient lourdement nous aborder. J'avais oublié combien l'être humain pouvait être con, insipide et ridicule. C'est dommage. On ne devrait jamais se permettre d'oublier ce genre de choses.
:: Asthenie 4/12/2003 10:30:00 PM [+] ::
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Je viens de me rendre compte que... tout fonctionne normalement, aujourd'hui... Deux explications: soit le site avait des problèmes qui sont actuellement réglés, soit c'est mon pc de Bruxelles qui foire (vu que sur celui de mes parents, tout va bien...). Heu, je vote première solution... J'ai gagné?
:: Asthenie 4/12/2003 02:56:00 PM [+] ::
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Cela fait bien vingt-trente fois depuis le 8 avril que je chipote pour publier le post de cette même date... Sans jamais y parvenir. Je ne pige pas pourquoi certains trucs passent en chipotant, et d'autres pas. Peut-être ont-"ils" quelque chose contre le 8 avril?
Quoi qu'il en soit, ça m'énerve, mais je suis trop nulle en info pour faire quoi que ce soit qui pallierait mon problème... Help!
:: Asthenie 4/12/2003 02:53:00 PM [+] ::
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:: vendredi, avril 11, 2003 ::
Bon... Je ne sais pas ce que je vais faire, mais je vais le faire.
Encore une heure de sport, aujourd'hui... Finir par quinze minutes de relaxation, quel plaisir... ;)
J'ai été à mon second rendez-vous, pour le fameux endroit de stage... Il m'a dit que j'aurai la réponse assez rapidement... Gasp...
Ce soir, nous nous sommes donné rendez-vous à 23h, trois des mousquetaires, pour aller à un petit concert d'un ami de l'une de nous. Surprise totale... Mais malgré mon épuisement pathologique (!), je vais y aller, ça me fera du bien. On se soigne, pour le moment. Sport, détente, concerts, trucs un peu fous... Ca change les idées. Ca aère la tiesse.
Mais avant, fouiner pour trouver quelque chose qui se mange, dans mon clapier...
:: Asthenie 4/11/2003 08:28:00 PM [+] ::
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:: jeudi, avril 10, 2003 ::
Aaaaaah!
:: Asthenie 4/10/2003 11:29:00 PM [+] ::
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Et celui d'aujourd'hui (youpiiie...). Quel chipotage pour y parvenir, ces temps-ci...
Une après-midi passée à faire le bonheur d'enfants handicapés...
Une bonne tranche de rigolade autour d'un verre avec des copines pour terminer l'après-midi...
Et une excellente soirée avec une amie... J'ai vidé mon sac. Ca fait du bien. Et sa réaction fut loin d'être si terrible que ce que je m'imaginais.
Dans notre café désormais "préféré", ce soir, nous avons bien déliré... avec le patron et le serveur. Nous avons eu droit entre autres à apprécier la photo de ce dernier. Mais pas n'importe laquelle... Jolie photo, vraiment. Sa main, cachant habilement sa virilité, tremblait presque en nous la montrant (sa photo, pas sa virilité, non mais!). Jolie pose, en tout cas. Le modèle n'est pas mal non plus, ma foi.
Toutefois... Quand on y pense, il est assez étrange de vivre un tel instant. Après tout, ils ont certainement des client(e)s plus assidu(e)s que nous? Mais nos yeux d'experts ont sans doute pu revaloriser narcissiquement ce bellâtre! ;)
Deuxième fois sur la semaine qu'il m'est donné de voir un homme nu. A quand la troisième?
:: Asthenie 4/10/2003 11:29:00 PM [+] ::
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Et voici donc celui du mercredi 9 avril... Idem...
Encore un post qui arrivera plus tard que prévu... Bah...
Aujourd'hui, la danse m'a moins profité... Le défoulement y était, mais j'ai réussi à me tordre la cheville, et à me faire je ne sais quoi au dos... Bobo, help, need a doctor... Ou un gentil infirmier... Ou n'importe qui... On dit que pour les douleurs musculaires et articulatoires, rien de tel que de la chaleur... humaine?
J'en manque aussi...
Il s'est coupé les cheveux. Le type aux longs cheveux que j'avais vu lors du premier cours. Il s'est coupé les cheveux. Ces chevelus n'ont-ils pas compris que pareils à Samson, c'est de leur tignasse qu'ils tirent leur force, leur prestance, leur charme? Ces hommes...
Je n'ai que très rarement eu froid dans ma vie. Or pour le moment, j'ai froid à chaque instant. Je ne comprends plus rien. J'ai beau metre le chauffage, me couvrir de couches, j'ai toujours froid.
Quelqu'un peut m'expliquer?
Un ami à moi semble paniqué. Ce qui est étrange, c'est que je m'en fais aussi, pour les mêmes raisons que lui. Finalement, serions-nous tous les mêmes, même ceux qui n'osent pas se l'avouer?
:: Asthenie 4/10/2003 11:28:00 PM [+] ::
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:: mercredi, avril 09, 2003 ::
Test... Ce post arrivera-t-il à destination?
:: Asthenie 4/09/2003 10:18:00 PM [+] ::
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:: lundi, avril 07, 2003 ::
J'ai frôôââââ... Mais avec ce temps, on se sent vivre!
:: Asthenie 4/07/2003 05:09:00 PM [+] ::
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:: dimanche, avril 06, 2003 ::
Zut... J'avais pas mal de trucs qui me trottaient dans la tête, et que je voulais dire ici... Mais le temps que mon pc s'allume... Ma mémoire a flanché. Comme quoi... Tout doit être pris dans le vif. Il ne sert à rien de cogiter indéfiniment pour retrouver quelque chose qui s'est déjà envolé.
Bon! Eh bien je dirai donc autre chose...
Je me suis fait plaisir, tantôt, dans le train international... J'ai eu la chance d'avoir un carré de quatre places pour moi toute seule... Héhéhé... Alors quand le mini-bar est passé, j'ai craqué... pour un café. Cher, pas tellement bon, mais je l'ai tout de même fort apprécié... Et puis ce soleil, flirtant avec les nuages... On voyait les rayons! J'adore cela...
En parlant de train... La semaine passée, lors de mon retour "en campagne", j'ai vu un renard courir, le long de la voie... Et cette semaine... Surprise... Plus ou moins au même endroit... Un cerf! C'est marrant... Je venais d'ouvrir les yeux, dans les deux cas, après une petite période de somnolence... La semaine prochaine, que verrai-je?
Le dimanche, lorsque je prends le train qui me ramène à la capitale, je vois systématiquement ce type... Je ne le connais pas, je ne lui ai jamais parlé. Je sais juste que chaque semaine, je découvre qu'il connaît des gens que moi aussi je connais. Bref. Il a un seul tort... C'est d'avoir une ressemblance physique frappante avec quelqu'un qui m'est cher. Et c'est assez étrange, de le voir attendre sur le même quai que moi à Arlon, puis sur le même trottoir à Bruxelles... On jurerait qu'ils sont frères... Enfin bon, ça me perturbe un peu. Je voudrais pouvoir éviter de penser à cette personne qui m'est chère, le dimanche, dans mon train... :) Surtout si j'écoute des chansons déprimantes en regardant le paysage défiler...
Quand je suis rentrée dans mon kot, ce soir, j'ai découvert un petit mot que m'avaient laissé trois amies, venues vendredi... Ca n'a l'air de rien, mais ça m'a fait plaisir. Il n'est pas toujours si facile de rentrer dans un clapier vide et froid. Surtout si l'on est fatiguée, un peu mélancolique, et en manque de tendresse.
Mais soit!
Demain, la vie continue. Coups de téléphone, rendez-vous pour un stage, réunion du Bureau Etudiant... Ca ne va pas déconner!
Parfois on se demande vraiment ce qu'on fout là.
:: Asthenie 4/06/2003 10:52:00 PM [+] ::
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Finalement, je n'ai pas chanté. Pour différentes raisons.
Je regrette?
Bah...
On a revu par hasard une de mes petites cousines gaumaises. Elle est enceinte. C'est pour juillet. Et...
Ca me fait repenser à ce que je disais hier. Rien n'est acquis, rien n'est dû. Pas même le bonheur d'être mère.
C'est étrange, comme tous les gens que j'ai revus ce soir, et que je n'avais plus vus depuis bien longtemps, m'ont parlé de mon nouveau statut de célibataire. Comme si quelque part, c'était une seconde naissance. Je revenais parmi eux. C'est bon de se sentir entourée...
Je suis éreintée.
-clic-
:: Asthenie 4/06/2003 12:25:00 AM [+] ::
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:: vendredi, avril 04, 2003 ::
J'ai longtemps souffert d'incertitude. De cet esprit volage, qui me faisait aimer tel ou tel passionnément. De cette foutue cervelle d'ado, qui se languissait de son aimé sans jamais oser le lui dire. De ce bête petit coeur, qui s'est maintes fois soi-disant brisé. Pendant de nombreuses années, j'ai aimé à tort et à travers. Sans jamais rien concrétiser. J'aimais l'un pour son calme, l'autre pour sa gentillesse, l'autre encore pour sa noblesse de coeur. Et puis j'aimais sans connaître.
J'ai aimé quelqu'un, profondément. J'avais presque peur de penser qu'il était l'homme de ma vie. Puis j'ai appris à le connaître. Et je me suis rendu compte que quelque part, j'aimais la représentation que je me faisais de lui, et non pas lui dans tous ses défauts et ses qualités. Et là je suis tombée de haut.
Depuis, je n'ai plus jamais souffert de cette incertitude. J'ai joué à aimer, avec un jeune homme, pour vivre quelque chose que tous les autres avaient déjà connu. Et pour soigner des blessures que je venais de subir. Mais depuis quelques années maintenant, j'ai pris conscience de ce que c'était qu'aimer quelqu'un pour ce qu'il est. Et c'est de là que viennent ces blessures dont je parlais à l'instant. Je pense être guérie de cela, oui. Mais sans doute plus grâce à une remise en question personnelle, que grâce au baume que ce jeune homme me passait.
Si je meurs demain, je pourrai au moins dire que j'ai aimé. Du plus profond de mon être. Que j'ai aimé pour le pire et pour le meilleur. Que j'ai autant aimé ses défauts que ses qualités. Que je l'ai aimé pour ce qu'il était, et que je n'attendais qu'une chose, c'est pouvoir encore en apprendre sur lui et de lui, pour l'aimer toujours davantage.
Aujourd'hui je souffre de certitude. Comme la vie est paradoxale...
J'ai la certitude d'aimer, et en cela, je ne me permets pas de penser qu'un jour j'aimerai aussi fort. Je n'y crois pas.
Beaucoup d'événements, ces derniers mois, m'ont "forcée" à me remettre en question, à faire un travail personnel sur moi-même et sur mon mode de vie. Et de ce travail, encore inachevé, émergent déjà quelques constations douloureuses. Je me rends compte qu'être aimé n'est pas un dû. Qu'il ne suffit pas d'aimer de tout son coeur et son corps pour être aimé en retour. Que l'amour ne se commande pas, ne se force pas, s'échappe au plus on le cherche. Je me rends compte également que la mentalité "Walt Disney" n'est qu'un leurre, un paradis artificiel. Que l'être humain n'est pas fait pour le couple. Que rien ne dit que tous, nous finirons mariés. Je me rends compte que malgré ce que j'ai cru pendant près de vingt ans, il n'est écrit nulle part que j'aurai assurément des enfants. Je n'ai pas signé de contrat qui m'assurerait un enfant dans x années. Je n'ai pas signé de contrat de mariage avec qui que ce soit. Et je n'en signerai pas avec qui que ce soit, tant que quelque part, vivra celui que j'Aime.
Je suis la femme d'un seul homme. Cette réflexion s'est imposée à moi tout à l'heure. Et je la trouve tellement en accord avec ce que je vis, ce que je suis.
Ce n'est pas une sorte de "bénévolat du coeur". Ce n'est pas un sacrifice. C'est juste une pensée qui me travaille ces temps-ci. Peut-être que demain, dans un an, dans vingt ans, je relirai ceci en me disant que j'étais bien idiote. Je ne sais pas. Je ne peux pas savoir. Et je ne le veux pas. Aujourd'hui, là, maintenant, je suis la femme d'un seul homme.
Qu'il m'aime ou ne m'aime pas ne change rien en soi. Je suis fidèle à mes pensées. Bien sûr tout serait plus simple si... Mais après? Encore une fois, il n'est écrit nulle part que nous serons tous heureux. Aimer, c'est avant tout... aimer. Aimer gratuitement, sans être aimé en retour. Il n'y a rien de plus beau en amour que d'aimer! Et je suis encline à penser que les gens qui sont aimés, mais ne parviennent pas à aimer eux-mêmes, sont plus malheureux que ceux qui aiment, mais ne sont pas aimés en retour. Même si cela implique plus de deux personnes, j'entends.
Je suis sereine. Je vis de ce que j'ai, je vis de la tendresse qui m'est offerte, je vis des attentions, je vis des instants de bonheur qu'il m'est donné de connaître, je vis des instants précieux. Même si, selon une "norme" que l'on aurait pu inventer, ils ne sont pas fréquents, je vis de cela et je m'en satisfais. Ces instants sont comme mille petites poussières d'étoiles qui au fur et à mesure, illuminent mon horizon. Et en cela, je suis heureuse d'être là, maintenant, et d'aimer.
Je suis désolée, quelque part, d'être si... comment dire... "emmerdante", dans mes dires, aujourd'hui. Mais ce blog est une thérapie en soi. Et ce soir, j'avais envie de parler d'amour. Du bonheur qu'on peut y puiser, quelle que soit la forme que prend cet amour. L'amour ne peut que vivre. L'être qui choisit de se tuer par amour, fait justement vivre cet amour jusqu'à la fin des temps. L'être qui choisit de mourir parce qu'il ne peut pas vivre pleinement son amour, éternise également cet amour. La mort n'est pas si négative que ce que l'on croit. L'Amour subsiste à tout.
Oubliez ce post. Et vivez, tout simplement. C'est si féérique.
:: Asthenie 4/04/2003 09:39:00 PM [+] ::
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:: jeudi, avril 03, 2003 ::
Je viens de voir un film qui m'a un peu chamboulée... Enfin, un peu... C'est peu dire.
Du coup ça me bloque.
J'ai des tonnes de choses qui me passent par la tête, mais je ne parviens pas à les mettre en mots.
Juste que...
J'aurais voulu paraphraser INXS.
:: Asthenie 4/03/2003 10:54:00 PM [+] ::
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:: mercredi, avril 02, 2003 ::
Vous savez quoi? J'ai oublié quelque chose. J'aimerais raconter ce rêve, d'il y a trois nuits.
J'étais dans le couloir, chez mes parents, avec entre autres, Angelina Jolie, un homme qui incarnait le Mal, et quelques autres personnes. Je comprends que jusqu'ici, cela paraisse incompréhensible. Figurez-vous que le Mal (à savoir, l'homme qui l'incarnait) tuait tout le monde, à coups de hache. C'est son rôle, puisqu'il est le Mal. Ok.
On poursuit. Angelina Jolie était censée être le Bien, incarner toutes les choses positives de ce monde, et être le symbole d'un renouveau. Or, le Mal devait s'unir au Bien. Sexuellement, j'entends. Pour créer cette Unité parfaite.
Maintenant que le plan est dressé, voici les actions. D'un côté, Angelina attendait, nue, dans une pièce qui était mon ancienne chambre, et qui actuellement est une bibliothèque. Elle attendait le Mal. Pendant ce temps, ce dernier tuait les dernières personnes dans le couloir, et il se fait qu'il est arrivé devant moi et devant un autre type (dont je n'ai pas su trouver l'identité, bien que j'avais le sentiment de le connaître), et m'a demandé si le "Bien" était prêt. Ce à quoi je lui ai répondu que oui, elle était dans la chambre, nue, et elle l'attendait. Là-dessus, il a voulu me tuer, j'ai reculé dans le couloir, je suis arrivée dans les escaliers, et j'ai essayé tant bien que mal de me défendre de ses coups de hache avec les trois lattes en forme de T que j'avais comme par hasard en mains. Je ne sais pas comment, j'ai pu éviter de me faire trucider. Au même moment, le type inconnu s'est écrié que nous nous étions trompés, que ce n'était pas Angelina Jolie qui était le Bien, mais... moi! Je ne comprenais plus rien. Jusqu'à ce qu'il me dise que tout était clair, et que cela était lié à mon prénom, qui portait en lui seul la symbolique du renouveau. Entendant cela, le Mal m'a prise par les épaules (par la même occasion, j'ai lâché mon "bouclier", et lui sa hache), et m'a fait reculer, reculer, reculer à travers tout le couloir, pour me coincer contre la porte du fond. Là, il m'a prise dans ses bras, et alors... je me suis sentie bien, mais si bien... Malgré que je savais que ce type était le Mal, j'avais l'impression de n'avoir jamais été aussi bien dans les bras de quelqu'un...
Je dois avouer que je ne comprenais rien à ce rêve. Jusqu'à ce que j'en parle à mes trois amies. Qui ont toutes trouvé une interprétation semblable, et à laquelle j'ai pu ajouter d'autres détails significatifs. Eh bien vous savez quoi? C'est renversant, ce rêve. C'est terrifiant, même, de voir tous les messages qui passent et que je n'avais pas vus au premier abord.
Rêvez! C'est génial...
:: Asthenie 4/02/2003 10:57:00 PM [+] ::
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Après quatre ans de dur labeur, de chutes et de rechutes, quelqu'un de mon entourage est parvenu à réaliser un de ses rêves. Et ce rêve, je trouve qu'il est formidable, maintenant qu'il est réel. Croyez en ce que vous faites, peu importe ce que les gens en disent. On voit bien que cela paye un jour ou l'autre.
J'ai encore raté la danse africaine, cette semaine... Mais bon, c'était peut-être pas la meilleure solution non plus, vu les craquements actuels de mes articulations.
Et puis voilà... J'ai froid, et je suis crevée.
:: Asthenie 4/02/2003 10:32:00 PM [+] ::
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:: mardi, avril 01, 2003 ::
Et non, au fait, ce n'est pas un poisson d'avril...
On perd vite le réflexe "poisson", en arrivant à l'unif... Dommage.
:: Asthenie 4/01/2003 10:39:00 PM [+] ::
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J'ai vécu la commission de l'enseignement la plus longue de ma vie (enfin, de ma jeune vie d'étudiante, va-t-on dire). Bien entendu, vous ignorez sans doute ce que veut dire "commission de l'enseignement"... Eh bien il s'agit d'un ensemble de professeurs, d'assistants, de chercheurs et d'étudiants de la faculté, qui se réunissent pour discuter des problèmes... d'enseignement. Logique. Pour le moment, le projet Bologne (plus couramment appelé "sauce bolognaise), à savoir l'harmonisation européenne des études universitaires, est le point qui nous préoccupe le plus. Et on a vu cela ce soir... Nous avons passé 3h15 dans cette salle étroite et surchauffée (pensez donc, avec une trentaine d'adultes qui s'échauffent l'esprit...). Mais globalement, j'en sors satisfaite. Quoi qu'il en soit, à 20h30, sous la drache, le campus est plutôt vide... Cela faisait une drôle d'impression.
La semaine prochaine, conseil facultaire, et puis Pâques... Et son blocus... Miam miam miam!
Au fait, j'ai pris ma décision. Et je vais m'y tenir.
:: Asthenie 4/01/2003 10:36:00 PM [+] ::
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Vous savez quoi?
Autant il est agréable, voire formidable, de revoir un ami disparu depuis six mois, autant il est déchirant de lui dire adieu, après seulement cinq heures de présence... Faire signe à quelqu'un au travers de la vitre d'un bus de la STIB, à minuit, sachant que cet ami repart en Italie pour six nouveaux mois... Savoir que tout ce temps, il nous manque, même si nous essayons de nous persuader du contraire... Savoir que finalement, il suffit de quelques minutes pour retrouver cette envie de parler, cette envie de passer un peu de temps ensemble, cette complicité, après de si longs mois d'absence pendant lesquels on pensait ne pas être affecté par la distance... Tout cela est... Douloureux.
Je me rends compte ce soir à quel point j'apprécie cet ami, à quel point, même si mes sentiments ne sont aujourd'hui qu'amicaux, j'ai envie de passer des heures à parler avec lui de choses sérieuses ou dérisoires.
C'est toujours ainsi. Pour vivre le bonheur, il faut vivre le malheur; pour vivre le plaisir de la présence, il faut vivre l'absence; pour vivre l'amour, il faut vivre la haine. J'ai le sentiment que tout est question de contraste, et que dès le moment où on considère n'avoir jamais vécu le pire (à n'importe quelle échelle), on ne peut pas vivre le meilleur. Ou du moins, on ne le voit pas, on ne le sent pas, on ne le vit pas pleinement.
Heureux soient les mal-aimés, les malheureux, les pauvres, les dépressifs, les péssimistes! Ils vivent quelques fois un bonheur incommensurable, que jamais les "nantis" (à tout point de vue) ne connaîtront.
Aujourd'hui, je me sens bien d'être parfois si mal. Terriblement bien.
:: Asthenie 4/01/2003 12:28:00 AM [+] ::
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